Elles sont jeunes pour la plus part, très belles et élégantes car habillées en haute couture de marque étrangères, et sont partout présentes dans les séminaires, les ateliers, les forums et autres rencontres qui se déroulent dans les grands hôtels (Soluxe, Ledger Plazza (ex-Kempinski), Hilton, Novotel, La Résidence, ou dans les centres comme le CEFOD (Centre d’Etude et de Formation pour le Développement), centre culturel Al-Mouna, etc. A les voir pour la première fois, on croyait qu’elles appartiennent à grandes institutions, ou seront des hauts responsables des organisations internationales, mais détrompez-vous, ce sont des agents de renseignements appartenant à l’Agence Nationale de Sécurité (ANS) le service de renseignement tchadien, une sorte de la CIA à la tchadienne.

 

Créée dans le but d’aider le gouvernement et surtout les institutions de l’état en charge de la défense et de sécurité à savoir : la Police Nationale, la Gendarmerie, la Garde Nationale Nomade du Tchad (GNNT), l’Armée Nationale Tchadienne (ANT), dans les recueils, l’analyse et les traitements des informations pouvant aider le gouvernement tchadien à déjouer certains actes terroristes par exemple ou éviter et prévoir certaines choses. L’Agence Nationale de Sécurité, est aujourd’hui sur tout le front allant jusqu’à fouler au pied ses principes fondamentaux.

 

En effet, l’ANS est aujourd’hui, comme le dirait un opposant tchadien, un cancer pour la société tchadienne car elle est devenue pire que la DDS (Direction de la Documentation et de Sécurité) au temps du régime dictatorial de Hissein Habré. Les coups bas, la falsification de preuves, les faux témoignages, les séquestrations abusives, les arrestations arbitraires et des innocents sont les caractéristiques de cette agence.

 

Les journalistes tchadiens (le directeur de publication du journal Haut-parleur, le reporter du journal Abba Garde, de N’Djamena-Bi Hebdo, de La Voix…) et internationaux (Laurent Correau de Radio France Internationale RFI, les reporters de télévision française TV5 Monde) sont les victimes des agents de l’ANS. Elle est tellement machiavélique à tel point qu’actuellement tous les tchadiens même le plus bavard d’eux, se tais lorsqu’il entend le nom ANS. Diversifiant ses opérations, elle a fait recruter ces derniers temps de filles, femmes qui sillonnent les coins et recoins de la capitale et les grandes villes du Tchad à la recherche des informations. MAIS DE QUELLE INFORMATION ?

 

AFFAIRE A SUIVRE… Nous reviendrons très bientôt avec plus d’information sur cette affaire.

 

Tchadanthropus-Tribune avec Charilogone

 

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