Hassan Djamous, l’icône de la bravoure tchadienne Le COMCHEF HASSANNE DJAMOUS est entrée dans l’Histoire par la grande porte, il est l’artisan de libération du B.E.T de l’occupation libyenne en 1987.

 

En effet, la présence libyenne dans le nord est écrasante, onze mille hommes seraient repartis entre Fada (3000), Ouadi Doum (3000) autour de Faya Largeau (3000) à Zouar (2000) quant aux forces du conseil Démocratique révolutionnaire (CDR) le commandant du groupement N° 22 HASSANA BICHARA nous fait les récits suivants : « Notre dispositif militaire à fada est constitué comme suit : la zone Ouest de Chicha est dirigée par son Commandant MAHAMAT MANNAY ; la zone Est par son commandant MAHAMAT ISSA MAHAMAT ; le groupement N° 11 est commandé par Chef SALEH AHMAT un ex-Para commando sorti du Zaïre en 1971. C’est par lui que les FANT feront leur baptême du feu, c’est lui qui tenait la position 40 qui fait face à archi. Le groupement N° 22 est dirigé par son Commandant HASSANA BICHARA qui gardait sa position initiale 17 située à 17 kilomètres à l’ouest de Fada. La zone du centre Est, est dirigée par ABDERRAHIM Issa (sortant de l’académie militaire de Tripoli) ; le groupement ‘’Al Makhawir ‘’ dirigé par DROï AL HASSANA ; le groupement ‘’Al Assifa ‘’ par HISSENE LABAZ le groupement ‘’AL ZAHAF AL –AKHADAR par SOUMAINE ALLAMINE; le Commandement de la brigade de fada Centre est par MAHAMAT BINEYE ; le Bureau tactique par ADOUM AFFINE, la coordination de l’Etat major par Arabi Oukouss le Conseiller de l’Etat major est DJIME HASSABAL RASSOUL. Ce dispositif militaire était coiffé par le chef d’État major du CDR HACHIM DAOUD, secondé par BACHAR DANA DOUASSE, MAHAMT IDRISS KADADE respectivement 1er et 2e adjoints.

 

Outre ce dispositif du CDR, les forces libyennes à Fada sont très nombreuses, elles avoisinent 3000 hommes, elles sont basées à 22 kilomètres au Nord –Ouest de ladite localité et à une cinquantaine de kilomètres environ du point 40 où se déroulent de 4h 30 à 11 heures des violents combats. Bref le 02 janvier 1987, il fait encore nuit sur l’Ennedi, une de ces nuits noires frangées seulement par les phares des Toyota bourrées des combattants coiffés, masqués du fameux Chèche qui protège du vent glacial particulièrement pénétrant en cette période de l’année. Une nuit sans sève ni souffles vivifiants inonde cette immensité désertique dont la solitude minérale n’était troublée que par les ronronnements des moteurs. La lune comme lavée de frais par le vent, limpide découpe les ombres tourmentes de quelques palmiers, derniers soubresauts d’une végétation moribonde accrochée aux gradins de sable et de caillasse. Insensible à la magie de ce paysage lunaire qui donne au Nord tchadien sa prenante beauté, les colonnes des forces armées Nationales tchadiennes (F.A.N.T) composées de centaines d’hommes armés jusqu’aux dents fonçaient vers Fada, cette Oasis verdoyante occupée quatre ans auparavant par les troupes du GUNT et leurs alliés libyens. Partis quelques heures auparavant de la localité d’Amchalouba les troupes de COMCHEF HASSANE DJAMOUS arrivent vers 4heures du matin à l’endroit dit du point 40, qui comme son nom l’indique, est situé exactement à 40km au sud de Fada. Rempart naturel de près de 50 mètres de haut, le point 40, véritable nid d’aigle surplombant la palmeraie est solidement tenu par les groupements 11 du Chef SALEH AHMAT et le groupement N°8 du Commandant MAHAMAT MANNANY équipés d’armes automatiques.

 

À 4heures 30munites (4h30)) ; les FANT qui avaient, non sans mal, réussi à escalader la falaise avec voitures, armes et bagages, déboulent sur la place forte et font parler la foudre. La bataille a été très dure entre elles et les hommes du com. groupe N°11et 8. Mahamat Mannany et Chef Saleh Ahamat ont résisté de 4h 30 à 11heures malgré la puissance du feu des FANT. Le nid d’aigle neutralisé, il restait maintenant aux hommes du COMCHEF HASSANE DJAMOUSS à s’attaquer aux différentes positions libyennes qui interdisaient l’accès de Fada. En moins de temps qu’il n’en faut à un bègue pour compter de 1 à 10, les FANT ont vaincu les forces libyennes et se rendent maîtres de la place pratiquement sans coup férir.

 

L’opération à la base libyenne n’aura duré que quelques munîtes. Leur Etat major à tout juste eu le temps d’être évacué sur Aozou à bord d’un Tupolev. Reprenons le témoignage du commandant HASSANA BICHARA « L’attaque débute à 4h30 à la position 40 du Chef SALEH AHAMAT et MAHAMAT MANNANY. À onze heures, j’avais demandé au chef d’État major du CDR HACHIM DAOUD de nous fournir du carburant pour aller renforcer les groupements N°11 et 8. Le Chef d’État major me répond que chacun devait garder sa position de peur que l’ennemi n’attaque à l’Est et à l’Ouest. Si de 4h30 du matin à 11heures, les FANT n’avaient pas attaqué une autre position, cela supposait qu’il n’y aurait pas un autre front, par conséquent, il fallait nous donner de carburant pour aller en renfort aux groupements N°11 et 8 qui affrontaient l’ennemi depuis des heures. Ce n’était pas possible me répondit le Chef d’État major du CDR. À 17h30 les FANT prirent la piste d’atterrissage et Fada centre. Nos forces sont vaincues. Les éléments de zone EST sortent de Fada en direction de Mourdi et de Madadi une localité située à quinze kilomètres de Ouadi Dom. (TSVP). Après notre repli de la grotte de Fada, nous eûmes une panne sèche à 20 kilomètres de là. Nous dépêchâmes OUSTAZ ISSAHH dit « Beguine » à Ouadi Doum pour aller chercher du carburant puis nous rejoignîmes cette localité. Nous effectuâmes en suite une patrouille aux alentours de Fada. Nous revîmes passer la nuit en plein air avant d’aller le lendemain à Ouadi Dom.

 

Quant au Chef d’État major Hachim Daoud et Ousman wal Forolina, ils furent bloqués à Fada. Ils escaladèrent le mont Ennedi en abandonnant les quatre camions-citernes de carburant et d’eau et leur boisson locale nommée « toucousou » aux FANT et passèrent huit jours sur le mont Ennedi avant de se rendre à l’ennemi. Grisé par cette victoire, GOUARA LASSOU ministre des Affaires étrangères de Ndjamena déclare « la chute de Fada annonce la libération du B.E.T » cette déclaration se concrétisera par la suite. Le Colonel HASSANA BICHARA reprend son témoignage. « Nous restâmes vingt jours à Ouadi Dom. Nous avons tenu une réunion avec le colonel Khalifa Haftar et tous les commandants de groupements. Le colonel libyen nous dit : ‘’ nous sommes venus pour aider la révolution tchadienne. Si un Libyen meurt au Tchad, c’est une perte pour nous : je vous demande de vous réorganiser pour qu’on lance une contre-offensive sur fada ». Après cette réunion, nous sommes revenus, nous installer à Ouadi Namouss. Le colonel Khalifa Haftar avec ses grandes Unités vint s’installer avec nous. Nous n’avions quant à nous qu’un seul groupement .Après trois jours de répit, les FANT nous attaquèrent. Les combats qui débutèrent à neuf heures prirent fin à dix-huit heures. Nous tînmes bon, les FANT ne purent briser notre élan, elles se replièrent sur Fada. Le Président HISSENE HABRE, lors d’un contact téléphonique avec Sougui Moussa lui dit : « Si vous abandonner Fada, la Capitale N’Djamena risque de tomber, ne quitter pas Fada, vous aurez des renforts ».

 

Au moment de l’attaque ACHEIKH IBN OUMAR et MASSOUD DIRESSA arrivèrent de Libye pour relever le com. chef adjoint BAHAR DANA. MASSOUD DIRESSA nous demande comment nous les commandants de groupements, trouvions ces assauts répétés des FANT. Nous lui fîmes savoir que nos éléments n’avaient pas eu des renforts et étaient fatigués. Les FANT fidèles à leur stratégie de toujours, contre-attaquent encore pour la deuxième fois à Ouadi namouss, de six heures jusqu’à 14heures trente. Nos amis libyens et nous avons reculé. La 3e attaque a eu lieu à Birkora , elle débuta à treize heures trente , s’étendit jusqu’à la base de Ouadi Dom et prit fin à 16 heures . Les renforts des FANT continuèrent d’arriver. Lendemain à 05 heures trente, les hostilités reprirent, elles durèrent quarante-huit heures. Le deuxième jour, c’est-à-dire le 23 mars 1987, le Colonel KHALIFA ABOULYASSIM HAFTAR fut fait prisonnier par les FANT et conduit devant le com. chef HASSANE DJAMOUSS. Ce dernier l’ironise sur leur défaite selon un proche de com. chef présent à l’interrogatoire, le colonel KHALIFA HAFTAR reconnaît que c’est la France et les États –Unis qui sont l’artisan de cette victoire et non les FANT.

 

Cette réplique de Haftar me paraît vraisemblable : « une polémique s’instaure par des révélations ou des fuites orchestrées ; la France aurait participé aux derniers affrontements de Ouadi Doum en envoyant des hommes de service action de la DGSE. Démenti par le Ministère de la Défense, une information publiée par le Washington Post, le 3 avril semblera confirmer par le récit d’un ancien agent de services secrets français écrivant sur le pseudonyme de Patrick du Morne Vert. « Dans Mission Oxygène », Patrick de Morne Vert apporte surtout des informations sur l’affaire Greenpeace, mais aussi sur une opération qui se serait déroulée en octobre novembre 1986 à 150 km au nord du 16e parallèle. L’auteur y raconte comment l’agent de la DGSE ont repéré et guidé vers une colonne de huit camions et deux automitrailleuses libyennes, des appareils de l’armée française. En fait, que ce soit lors des opérations Tacaud, Manta ou Épervier, il est évident que les actions de la DGSE par définition sont ou devraient être permanente et informelles. Il est admis aujourd’hui que les Jaguars, lors des bombardements de 1986-1987 sur Ouadi Doum, étaient guidés du sol par des combattants de l’ombre. » Un autre Colonel GASSIM ALI ANNOUR adjoint à HAFTAR a eu moins de chance, il fait partie des tués. Le bilan est macabre, mais l’essentiel des prises n’est pas dans ces carcasses bientôt délaissées ; l’essentiel réside d’abord dans l’acquisition de trois Hélicoptères MI Soviétique dans leur version la plus récente joyaux méconnus et convoités par les services occidentaux. Cette récupération va illustrer ô combien la rivalité franco –américaine au Tchad et le peu de cas que les intervenants extérieurs font du gouvernement.

 

 

Les experts militaires français, empressés de désosser l’appareil sans consulter HISSENE HABRE vont avoir la mauvaise surprise de se voir refouler à distance de l’engin convoité. Les Américains sauront monnayer avec tact les perles rares et les examiner sur place. Cette faveur commerciale pro Tchad américaine engendrera une nouvelle crise franco-tchadienne (lire 30 ans de guerre de Thierry Lénoine). FERNAND WIBAUX viendra exprimer le mécontentement de la France au Tchad se refusera à tout commentaire ; affirme que : « toute déclaration sur sa mission au Tchad serait un manque de courtoisie à l’égard de ses interlocuteurs ».

 

 

Reprenons le film du témoignage du Commandant HASSANA BICHARA : « Nous nous repliâmes en direction de Maatan Assara. Après deux jours de piste, nous atteignîmes cette base libyenne. Les Libyens après cette débandade reçurent des messages ordonnant à leurs forces d’évacuer Ounianga, Gouro, Zouar et Kirzo. Le 23 mars date de la capture du colonel KHALIFA HAFTAR, je m’étais entretenu avec MOUSSA SOUGUI à Faya Largeau. Je lui avais demandé si les Libyens étaient à Faya – Centre ou à la périphérie. Il me répondit qu’ils étaient dans la ville et en alerte « 5 sur 5 ». Lui aussi m’avait demandé si nous étions au Ouadi Doum ou si nous étions repliés. Je lui dis que nous ne sommes plus au Ouadi Doum. Je lui demandais encore si les Libyens allaient maintenir leur position à Faya Largeau. Il me dit que le Colonel Arrifi Ali venait de le quitter et que celui-ci avait reçu un message de guide de la Révolution Khadafi lui ordonnant d’évacuer Faya. Ce n’était que logique, car la chute de Ouadi Doum privait Faya de sa couverture aérienne. Le Commandant Hassane Bichara poursuit son témoignage. « Après cette cuisante défaite des Libyens à Bardai. Elles repoussèrent les agresseurs puis libérèrent Aouzou et la base de Tanoua dont la piste d’atterrissage est à cheval sur la frontière nord de la bande d’ Aouzou. L’Élysée condamne normalement cette action militaire des FANT, car la France devrait pour un arbitrage international sur la bande litigieuse. Comme on pouvait s’y attendre, le 28 août 1987, les soldatesques de Tripoli, appuyée par des mercenaires de tout acabit , parvinrent difficilement à réoccuper Aouzou . Séduit par cette petite victoire à la Pyrrhus, le Colonel Khadafi dans un discours radiotélévisé le 1er septembre 1987, date de commémoration de sa prise de pouvoir déclara « Les Tchadiens qui sont –ils d’abord ? Je les ai islamisés, j’ai été leur Imam, ils ont prié derrière moi. Je suis capable de les désarmer non seulement de leurs armes à feu, mais aussi de leurs armes blanches ». Ce discours biblique et injurieux avait choqué plus d’un Tchadien résidant en Libye. Le même jour, à vingt-deux heures, le commandement des FANT par la bouche autorisé de l’intellectuel Abdelkrim Mireck fit passer un communiqué très bref, mais significatif : « Les FANT relèvent le défi ». C’est ainsi que le 05 septembre 1987, le prestigieux Président Tchadien Hissein Habré ordonna son com. chef Hassan Djamous d’effectuer un raid , en action punitive contre la base libyenne de Maatan Assara , située à cent kilomètres au-delà de la frontière Tchadienne . Le camarade Djimé Kamal Bayane Administrateur civil sorti de l’école Nationale d’Administration du Tchad cadre du CDR nous décrit ces événements. Sur le plan militaire, l’attaque de Maatan Assarra fut une surprise totale. Ni nous ni les amis libyens n’avions été au courant des préparatifs de l’ennemi. L’officier tchadien Alkhali Beyine servant à la station d’écoute de Maatan Assarra n’avait pas daigné informer le contingent tchadien d’une telle attaque . Aux environs de treize heures, le Docteur Ali gadaye, en sa qualité de représentant du GUNT auprès des troupes Tchadiennes à Maatann Assara, arrive dans la précipitation à bord d’une Toyota, au poste de commandement Tchadien. À la question de savoir ce qui se passait, il répondit que les FANT étaient en route et devait attaquer Maatenn – Assarra dans les minutes qui suivaient. « Mobilisez-vous ! conclut-il. À peine eut – Il finit de nous informer que la Toyota de notre sonnette installée à la pointe Est de la zone arriva. L’officier commandant de la sonnette nous informa qu’un mystérieux convoi composé de plusieurs véhicules se dirigeait vers la position libyenne de Maatann Sarra. « Qu’as-tu vu exactement, à cette question, il répondit que ce convoi comprenait des AML, et des VLRA (véhicule léger de reconnaissance et d’appui). Nous sûmes que c’était les FANT, car nous ne détenions pas ce genre de véhicules (ni nous ni nos amis libyens. À ce moment précis, des détonations continues et nourries d’armes lourdes nous parvinrent du côté nord-est, c’est-à-dire sur l’axe Koufra /Maatann assarra . L’ennemi avait attaqué les positions libyennes comme s’il venait de Koufra . Le combat s’intensifia. L’artillerie lourde libyenne commença à fonctionner avec l’appui des hélicoptères d’attaque à partir de Maatann -Assarra, et des Mig en provenance de Koufra et des autres postes militaires. À seize heures, le champ de bataille fut couvert de fumée provoquée par les incendies des stations de pompage, les avions abattus et des chars détruits. À dix-sept heures, nous tentâmes d’entrer en contact avec le poste libyen le plus proche. L’officier commandant nous répondit que c’était un tir d’entraînement. Ce fut la surprise totale puisque l’intensité des attaques constatées à partir de nos positions ne reflétait pas notre réalité. Nous avions mis nos troupes en alerte malgré le manque des moyens nous avions décidés de livrer notre ultime combat puisqu’aucun retrait de nos troupes n’était possible du fait de manque des véhicules. À dix-sept heures trente une Toyota peinte en bleu, bourré des Libyens déchaussés, décoiffés et en tenu débraillée arrive sur notre position. Après avoir recueilli des renseignements auprès de ces militaires, le haut commandement tchadien ( GUNT) décida de déplacer ses éléments vers une colline située à dix kilomètres à l’Est . Les FANT gênées par les attaques aériennes n’eurent pas le temps matériel d’attaquer nos éléments, car le crépuscule avait envahi la zone. La nuit fut calme. Le lendemain, il fut question pour nous, compte tenu de notre isolement, d’entrer en contact avec le commandement libyen de Koufra. Toute la journée, il nous fut impossible d’avoir une communication. À l’aube du jour suivant, nous eûmes l’idée d’envoyer une Toyota équipée de radio vers la ville de koufra pour informer les autorités militaires libyennes de notre position sur le champ de bataille. Il y avait quelques chars légers avec nos troupes. On nous demanda alors de ne pas changer nos positions, une force de ratissage ayant quitté koufra pour Maatann –Assarra. Après ce contact, nous rejoignîmes Maatann Assarra, volontairement abandonné par l’ennemi. Ce fut la désolation. La station de pompage fut détruite. Nous enterrâmes les morts libyens puis nous réprimes nos activités à Maatann – Assarra. L’avantage pour les forces du GUNT après cette attaque fut d’avoir récupéré beaucoup de matériels militaires abandonnés par les FANT au cours de leur retrait sur l’axe Maatann –Assarra / Ounianga. Nous avions récupéré des VLRA, des AML, des Toyota, des vivres, y compris du ‘’ Kawal ‘’ et du ‘’ Charmoute’’. Après ce malheureux événement, le manque de collaboration qui existait depuis notre retrait de Ouadi Doum et d’Ounianga se transforme en manque de confiance. Toutes les tentatives menées pour redynamiser la lutte révolutionnaire et reprendre le combat contre l’ennemi échouèrent. C’est alors que nos plans de départ vers le maquis tchadien de l’Est germèrent. À Koufra où je venais chercher des médicaments, car, j’étais le chef d’antenne médicale de la zone Est (Fada) c’est GARONDE DJARMA qui témoigne, les femmes libyennes pleuraient leurs morts en scandant des slogans injurieux contre le Tchad : « Mat Chahid fi dar Al Abid , mort en martyr , au pays des esclaves » . Ainsi criaient celles qui avaient eu un fils ou un mari tué au Tchad. Peut-on être martyr en mourant comme occupant ?

 

Boko Haram l’ANT fait face à toi tes jours sont comptés. Dans cette guerre opposant les FANT et l’armée libyenne, c’est : David / Djamous avait bel et bien terrassé Goliath –Kadhafi.

 

 Al Hadj Garondé Djarma

 

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