Pourquoi cet acharnement sans précédents des ZAGAWA contre l’intrépide sieur Oumar Ousmane Brahim contrôleur financier ?  

Comme nous l’avons souligné dans notre précèdent article, tout a commencé avec le faux marché de 17 milliards portant sur l’achat des moyens roulants à la Direction Générale de la Police Nationale… que Djougoune voulait à tout pris faire passer. Le refus catégorique de son titulaire a attiré tous les ennuis du clan contre sa personne. Pour rendre effectif et comme sur des roulettes une orchestration d’une fausse histoire a pris naissance dans l’isoloir de Djougoune et ses alliés. L’argument dont l’ossature tient sur une toile d’araignée consistait à opposer au contrôleur une attitude indigne de foi. C’est celui d’éjecter les ZAKAWA du contrôle financier. Or, dans sa logique d’une quête d ‘efficience et d’efficacité deux (2) mois de service aura suffit au contrôleur pour démanteler le réseau notoire de mafia qui gangrenait son département. Fondamentalement, trois raisons semblent être sous-jacentes au départ précipité d’Oumar Ousmane. La découverte du départ précipité du contrôleur financier. 

 

      Primo, Djougoune, pauvre, inconscient du corollaire de son comportement, avait prémédité la bagarre et en filigrane dissuadé son titulaire pour la signature du fameux marché de 17 milliards pour lequel le General Tahir Erda bat les ailes.

 

      Secundo, l’acharnement est d’autant acerbe que le démantèlement du réseau dit « réseau Zakawa » du contrôle financier qui fixait 10% sur tous les marchés fut baliser. Ces arnaqueurs artisans de 10% sur tous les Marchés étaient nommés simplement par note de service. Le chef de Division Investissement intérimaire Mahamat Brahim Korollé est le chef d’orchestre, en sept mois. Il avait amassé huit cent millions (800 000 000 FCFA) au titre de rackette pour se partager avec son groupe et ses mentor Généraux.  

 

     L’autre pion nommé aussi par une note de service (le chef de service établissement public) appelé communément délégué n’est le moindre. C’est le démantèlement de ce réseau qui avait attiré la colère de tous les bénéficiaires qui voyaient leurs intérêts se noyer. Comme cela ne suffisait pas, alors, Djougoune avait payé plus de trois millions 3 000 000 FCFA aux journaux corrompus de la place. L’un d’entre eux ayant déjà perçu les 1 000 000 FCFA est allé vite en besogne pour salir et ternir l’image du contrôleur et ainsi détourner la vigilance du public par rapport a la faute commise par Djougoune. Ca n’étonne personne car ce mollusque a payé une cinquantaine de millions aux Généraux pour intercéder en faveur de sa nomination. Chose fut faite. Les deux autres journaux de la place que nous nous abstenons de citer ont gardé le silence pour des raisons évidentes. Si voleur il ya dans la république tchadienne, ça ne peut être qu’un ZAGAWA, les autres communautés sont des sujets et comptabilisent avec véhémence le film des événements dans la plus grande stupéfaction. Les failles d’un système au bord du gouffre Un système au service des ZAGAWA.

 

En temps normal, entre l’agresseur et l’agressé, même si l’on est atteint par la myopie, l’on saura qui aura gain de cause. Un décret prend corps le 09 janvier 2016 dans les coulisses du système piloté par DAOUSSA DEBY et c’est en l’absence du Ministre des finances et du président de la république. Dans leurs manoeuvres et précipitations conspiratrices, le décret traine des coquilles tant sur la forme que sur le fond. 2016 a remplacé 2015, de même qu’un ministre intérimaire signe (sous prétexte qu’il est en déplacement) sous la haute pression de DAOUSSA DEBY sans que le ministre de tutelle soit averti et pendant un samedi jour dit férié.

 

Toute cette machination répond à une logique d’éviction de ceux qui se dressement contre leur volonté. Le sieur Oumar Ousmane ayant refusé de s’exécuter sur le marché de 17 milliards paye le prix du « sang ». Sinon comment peut-on comprendre que Djougoune vienne agresser son titulaire et reste impuni. Cela confirme que le redressement n’est pas l’affaire des voleurs de la république et par conséquent reste une chimère. Pour leurs intérêts ils sont prêts à tous et la vie de Oumar Ousmane peut potentiellement être en danger. L’administration financière est prise en otage. Un clin d’œil sur les nominations aura suffit pour se rendre à l’évidence :

      Directeur General du Trésor : Mahamat Abderahman (Zakawa proche du clan)  

      Directeur General Adjoint de la Douane : Yacoub Brahim (Zakawa proche du clan)  

      Directeur General adjoint du Budget : Idriss Brahim Itno (Zakawa proche du clan)  

      Directeur General adjoint des Impôt : Seidou ( de mère Zakawa proche du clan)  

      Contrôleur Financier adjoint : Ali Timan Deby (Zakawa proche du clan)

      Directeur des Domaines: Abdelhakh Hissein Haggar (Zakawa proche du clan)

      Directeur Adjoint de la Dette : Abdessalam Djamous (Zakawa proche du clan)

  

Notez Bien l’ornement de ces adjoints traduit la partie visible de la iceberg, dans la pratique l’on ne s’en doutera point qu’ils soient au commande de leurs titulaires, gare à celui qui s’y oppose contre leur volonté. Sinon il emboitera le pas du contrôleur Oumar. Qu’en est il des autres ministères ? Si l’on scrute à la loupe les statistiques se prononceront. Nous y voila a quelques encablures des élections, j’espère bien que le peuple manifestera sa colère dans les urnes. Le peuple doit se réveiller et voir clair entre la marginalisation à l’infini par les Zakawa et la prise de son destin en main. Car ce lobby assimilable à un groupe de pression ayant pris le Président Idriss Deby en otage ne sera vaincu que par l’alternance ou par un soulèvement populaire. Pauvre Tchad a quant le peuple sera libérer de ces intrus qui assaillent le Tchad tels comme des vautours un cadavre. Est il intelligent a la veille des élections que Deby nomme ses parents a des postes stratégiques pour narguer les Tchadiens ? Affaire à suivre…

 

ABDELHAKIM ALIO

Ville : N’Djamena

Email : all@yahoo.fr

 

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