19 août 2015 TCHAD/Sénégal /Affaire Habré: La main de Reed Broody démasquée à travers les Mensonges de Mme Fatimé Toumlé Haroun Godi devant les juges des CAE.
Dans une lettre écrite par le gourou attitré de plaignants, le sieur Reed Broody, en réponse à celle écrite par Mme Habré, et grossièrement attribuée à Mme Fatimé Toumlé, Reed Broody se permet de parler d’Islam. Lui et son organisation HRW participent depuis des années à une véritable guerre contre l’Islam; par une stigmatisation des communautés musulmanes en Europe et ailleurs dans le monde. Mais aussi et surtout par une intense campagne médiatique assimilant l’Islam au Terrorisme, et également par sa campagne en faveur de l’homosexualité – pratique contraire aux principes de notre religion – obligeant, par les menaces et le chantage, les dirigeants des pays africains à cautionner cette perversion que même les animaux honnissent.
C’est donc un véritable blasphème qui est commis par ce faux droit-de-l’hommiste, ennemi de l’Islam qui a couvert toutes les atteintes menées contre l’Islam par ses compatriotes dans les terribles prisons de Guantanamo et d’Abou Graïb dans lesquels ne sont enfermés et torturés que des musulmans.
On a ainsi vu des soldats uriner sur le Coran, utiliser le Livre Saint comme papier toilette, se faire filmer dans cette posture et diffuser les images dans le monde entier. Des imams ont été enlevés, torturés et sodomises par ces soldats américains. Qui a, un jour, entendu Reed Broody mener campagne pour dénoncer ces actes de torture infligés à ces musulmans (dont la plupart totalement innocents) et d’atteinte à notre religion?
A-t-il demandé justice pour ces hommes blessés et pour leurs familles? Jamais! Il organise une diversion ici en Afrique avec l’affaire Habré et a délibérément oublié le peuple palestinien martyr et l’impunité de l’Etat d’Israël dont il est un grand défenseur car il est de confession juive. Il se tait aussi sur le fait que les USA refusent de reconnaitre la CPI, et ont même obligé les pays africains à signer un accord de non poursuite contre les soldats américains pour des crimes qu’ils pourraient commettre dans les pays africains. Est-ce normal de la part d’un droit-de-l’hommiste? Non, bien sur, mais la question c’est qu’il n’en est pas un.
Hier comme aujourd’hui les mêmes méthodes sont utilisées.
Rien dans cette lettre ne correspond à ce qu’aurait pu dire Mme Fatimé Toumlé qui n’est qu’une chose pour Broody qui l’utilise pour sa mission dans l’affaire Habré.
Hier c’était X, aujourd’hui, c’est Fatimé Toumlé, il puise dans son réservoir de recrues pour mener son combat. A l’occasion de l’ouverture du procès, c’est lui qui distribuait à chaque recrue tchadienne 20 000 FCFA à l’aéroport pour leur taxi pour l’hôtel, et c’est encore lui qui a réuni ces femmes pour donner à chacune 200 000 FCFA afin de régler les frais d’hôtel. C’est encore lui qui a organisé la conférence de presse des deux ministres tarés de Deby .
On a vu aussi la recrue Djeteke qui ne pouvait pas se payer lui-même un avocat, être défendu par le même avocat que celui des CAE. C’est dire jusqu’à quel point les complicités sont évidentes et la compromission patente avec les CAE!
Pour en revenir à Mme Fatimé Toumlé, nous disions plus haut qu’elle est une menteuse. Voici sa déposition devant les juges des CAE.
Mme Fatimé Toumlé née le 28 Novembre 1955 à Sarh, a fait la déposition suivante le 24 août 2013 à 10h40.
"Mon mari Haroun Godi a été Secrétaire d’Etat à la Santé puis Secrétaire d’Etat au contrôle d’Etat sous le régime Habré. Un jour en 1987, mon mari a quitté le domicile et n’est plus revenu. En décembre 1988, j’ai entendu à la radio nationale que mon mari a été arrêté et exécuté publiquement. Je ne sais pas qui l’a arrêté et qui l’a exécuté. Depuis son exécution extrajudiciaire, je n’ai pas pu avoir des nouvelles…."
Que de mensonges, Madame! (ou M Broody)
Vous avez volontairement effacé des pans entiers de l’histoire de votre mari, une histoire que tout le monde connait au Tchad.
Vous avez dissimulé aux juges sénégalais que votre mari a d’abord trahi un régime qui lui a fait confiance. Il a fait partie d’une insurrection armée parfaitement organisée et soutenue de l’extérieur (Libye et Soudan où s’était rendu Haroun Godi et où il a organisé son groupe et passa à l’action armée).
Votre mari a fait donc partie d’un groupe armé qui a mené beaucoup d’actions contre le régime avec l’ambition de le renverser.
Les actions de guerre auxquelles a participé votre mari ont occasionné beaucoup de morts parmi les populations civiles mais aussi parmi les forces armées nationales.
Cela veut dire quoi?
Cela signifie, comme on dit au Tchad, que votre mari n’avait pas entre les mains, le "moussouate de sa mère" mais une kalachnikov, une arme de guerre pour tuer des pères, des fils, des époux de femmes comme vous.
Vous avez menti, en dissimulant la vérité aux juges des CAE. Devant une juridiction digne de ce nom, vous seriez poursuivie pour offense à la justice et pour dissimulation de la vérité et manipulations des faits.
Vous avez oublié les morts, les victimes de votre mari.
Si votre mari a disparu dans les combats avec les forces armées, il a aussi fait disparaître des personnes comme lui et ayant des femmes et des enfants comme vous. Votre plainte a été falsifiée, truquée par l’équipe de Reed Broody qui a estimé qu’il ne faut pas dire certaines choses car votre plainte n’aurait pas gain de cause; alors, on a effacé des parties importantes, les plus importantes de votre histoire.
Vous avez encore menti en parlant d’une annonce à la radio Tchad parlant de l’arrestation et de l’exécution publique de votre mari. Quel grossier mensonge ! Quelle mise en scène et quelle escroquerie! Nous vous mettons au défi de sortir ce communiqué.
Vous avez parlé d’une "exécution extrajudiciaire", ce terme très technique n’est pas le vôtre mais celui de Broody qui vous a dit de le répéter et cela discrédite votre témoignage puisque vous n’êtes pas capable de dire la vérité et que d’autres la trafiquent pour vous et vous demande de la réciter par cœur.
Cela nous rappelle les déclarations d’une vendeuse de poisson devant la chambre criminelle à N’Djamena lors des procès des Co -accusés qui disait qu’elle reprochait à M RIBE de ne lui avoir pas notifié le mandat d’amener! Ou encore lorsque l’un des juges dit à M. Wakaye: " Vous avez fait partie d’une commission pour éliminer tous les Hadjarayes, créée par Hissein Habré par décret " M. Wakaye répondit au juge : "je n’ai jamais fait partie de cette soi-disant commission, elle n’a jamais existé. Si, ce que je dis est faux, alors sortez le décret de création de cette commission." Et devant l’assistance très intéressée par cet échange, le juge répondit : " J’ai lu ce qui a été écrit dans le rapport des ONG "; murmures dans la salle! Eh oui, le juge se contentait de reprendre à son compte les mensonges de Reed Broody, un peu comme le font les juges des CAE, appliquant le deal convenu avec Deby et Macky Sall qui consiste à ne pas enquêter à charge et à décharge, ni vérifier par eux-mêmes les accusations comme l’exige leur mission.
Vous associez à un ennemi de l’Islam, ne vous apportera que du malheur. Vous parlez de la femme d’Ismaël Hachim alors posez lui, la question sur ce que Reed Broody a fait à Ismaël Hachim qui ne voulait plus se contenter des 20 000 par ci et 200 000 FCFA par là.
Les faux témoignages, les mensonges que vous avez proférés sous serment devant les juges vous coûteront chers. Tous les menteurs seront démasquées.
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