6 novembre 2015 TCHAD/Sénégal: Le Pseudo-procès Hissein Habré.
Il ne l’est plus. Monsieur Mahamat Hassan Abakar, l’auteur du document-enquête de quarante mille morts et Monsieur Reed Broody qui a fait de ce document la pièce principale d’accusation de l’ancien Président Hissein Habré, remettent en cause la véracité et la validité de cette pièce par leurs déclarations. Le tribunal des Chambres Africaines Extraordinaires s’est transformé ces dernières semaines en une véritable tribune d’insultes de l’ancien Président Hissein Habré et de son ethnie. Aucun témoignage sérieux. De femmes libres et d’individus achetés à coût de centaines de millions de francs FCFA se permettent toutes les insultes et autres insanités à l’égard de l’ancien président du
Tchad et de sa communauté d’origine.
Les juges des CAE, en organisant de telles cérémonies, ôtent à leur juridiction toute légitimité, tout caractère sérieux. Au cours d’une des audiences, le président du dit tribunal africain, face à des insultes insupportable de la part de certains témoins, exige
d’un avocat commis d’office de respecter les témoins, tout en oubliant que l’accusé a aussi droit au respect et à la présomption d’innocence. Dans les traditions tchadiennes de justice, le justiciable qui insulte ou injurie perd le procès en faveur de la victime de l’insulte. Quiconque voulant contester cette vérité,
peut appeler les tribunaux coutumiers d’Abéché, de Mao, de Faya et de Bardaï. Ces traditions de justice, plusieurs fois séculaires, sont plusieurs fois meilleures que les tissus de mensonges et de magouilles qui jonchent les tables des juges des CAE.
Nous savons par ailleurs que le verdict du pseudo-procès est déjà rendu du vivant du Guide de la Révolution Libyenne, ROI des rois africain. La chaine de télévision française France 24 a déjà publié, en boucle dès l’ouverture du faux procès le 20 Juillet 2015, la peine infligée : 30 ans de prison ferme ou perpétuité.
Mais les juges des Chambres Africaines Extraordinaires ont une porte pour sauver leur propre dignité et l’honneur des chefs d’Etats Africains qui les ont mandatés : « La libération de l’ancien Président Tchadien Hissein Habré ».
Azongo Hassaballah