Le débat sur la forme du régime politique à adopter lors du forum national sur les réformes institutionnelles a opposé durant toute la semaine écoulée les participants à ce forum. Les travaux de ce Forum national dit inclusif sur les réformes institutionnelles se poursuivent toujours au palais du 15 janvier. Le régime parlementaire bicéphale (Assemblée nationale et SÉNAT) et le mandat des députés et sénateurs font encore l’objet de débats.

 

  • Le Mouvement patriotique du salut (MPS), parti au pouvoir qui était partant pour un régime présidentiel avec un poste de vice-président a finalement cédé sous la pression des détracteurs de cette forme du régime.

 

  • « Je me suis rendu compte que, la salle a accepté que ça soit un régime présidentiel. Mais, pour le poste de vice-président, il y a eu beaucoup de murmures, de réticences», a relevé le secrétaire général du MPS, Mahamat Zen Bada. Il y a également eu des préoccupations relatives au mode sociétal concernant la Dia, devenu un fonds de commerce à une certaine gent qui traficote sur les cadavres de leurs proches parents. Dans un pays de droit, le peuple tout entier doit se soumettre aux lois de la république. Le toilettage de la justice s’impose, il faut l’adapter à nos réalités et us. Mais ne pas déroger à la justice pérenne.

 

  • S’agissant de la forme de l’État, les participants ont opté pour un État fortement décentralisé. En ce qui concerne le découpage administratif, le forum propose le rétablissement des 14 préfectures d’antan avec option d’éclater le Borkou-Ennedi-Tibesti en trois régions et la ville de N’Djamena sera dotée d’un statut particulier.

 

  • L’aspect multipartisme a été débattu d’une certaine manière. Si le MPS avait permis un foutoir à son arrivée au pouvoir avec la naissance de plusieurs partis politiques, le constat aujourd’hui est plus qu’amer. Il y a des partis qui représentent que des individus, une espèce de singleton qui tire son essence du gain facile. Le MPS et son système l’ont exploité lors des diverses élections jusqu’en créer les fameux partis alliés. Aujourd’hui le constat est tel que la république et son ordre ne peuvent pas se permettre le luxe de continuer ainsi. Même dans les pays développés la floraison des partis politiques s’arrête à un niveau acceptable. Quels que soient les avis et les idéologies, nous pouvons dépasser 10 partis politiques. Le reste est du domaine du saupoudrage politique. En resserrant les rangs, il ne peut avoir de place pour les analphabètes. Pourquoi à l’annonce de ce volet les uns et les autres ont quitté la salle ? Parce qu’aucun d’entre eux n’a pensé à la nation “ Tchad “. Chacun y a vu la perte du gain. Le Tchad ne peut continuellement être un butin pris en otage par des individus véreux.

 

Parmi ceux qui assistent à ce forum, il ya aussi les griots de la pire espèce. Des individus qui n’interpellent pas leurs subconscients. Faut-il leur rappeler leurs contradictions suivant le souffle du vent ? Loin de là, mais à continuer de faire le griot pour attester un amour envers son patron n’a rien de digne. Mahmoud Ali Seid doit faire attention, car à son insolence juvénile, nous saurons lui opposer les chiffres corrects de son salaire, et ce qu’il gagne pour jouer au larbin. Président d’un groupuscule inféodé au MPS, il oublie quand il fut un soutien à une frange des rebelles de l’est ? Où a-t-il oublier quand il envoyait des recharges de cartes Thuraya à certains ? Qu’il ne fasse pas de la provocation inutile, nous pourrions aller encore plus loin pour le définir. Qu’il continue à exploiter cette association (CASAC) qui lui sert de tremplin pour asseoir sa vie professionnelle et siphonner les miettes que lui tend le pouvoir. À cela, nous reviendrons dorénavant à chaque estocade, il aura la vérité en face.

 

Depuis l’avènement du MPS, des chefferies traditionnelles ont été multipliées par centaine. Quel est le but de cette repartie, si ce n’est vouloir assouvir les égos et anoblir des fanfarons. Il y a ceux qui prétendent qu’ils ont pris les armes pour qu’on leur rende leur cantonnât, comme si cela est une acquisition de vie. Qu’on revienne aux anciens cantons sans surenchérir l’histoire de notre pays. La réalité tous les Tchadiens la connaissent. Il faut que l’autorité de l’état soit accomplie.

 

Pour le reste, les Tchadiens attendent avec sursis es conclusions de ce forum pour épiloguer sur cet attroupement de congénères. Les vieilles bouteilles déclassées ne peuvent pas prétendre l’avenir de la jeunesse. Ils parleront pour eux et s’exclameront en dessinant le contour de leur existence. Nous reviendrons.

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Tchadanthropus-tribune

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