20/03/2017 : #TCHAD: Les dérives de la police politique. Pour le Vouvouzela national, Ahamat Mahamat Bachir, l’actuel ministre de la Sécurité, l’ANS (la police politique) agit en toute légalité. Au Tchad, Ahmat Mahamat Bachir, le ministre de la Sécurité intérieure prend la défense de l’Agence nationale de sécurité (ANS). Le coordonnateur du front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (FONAC) Mahamat Ahmat Alhabo eu des mots durs contre cette agence accusée « d’être le bras armé » d’un régime « en train d’instaurer des pratiques criminelles dignes des régimes dictatoriaux » dans le but notamment de museler l’opposition et les journalistes. En réponse, Ahmet Mahamat Bachir assure à RFI que l’ANS agit en toute légalité. Chose qui n’est pas vraie, car même le ministre de la Justice le désavoue par ses multiples sorties. Au Tchad, l’ANS enlève et intimide les journalistes, les opposants politiques, les leaders de la société civile, les étudiants, tout cela dans le but de museler l’opinion et les dénonciations. Mr Bachir, habitué à faire le pompier après l’incendie ne doit as occulté les multiples arrestations faites sur des citoyens et hommes de presse. Daniel N’Gadjadoum est une des preuves parmi tant d’autres. Si le coordonnateur du FONAC Mr Mahamat Ahamat Alhabo fait un point de presse là dessus, ce n’est pas pour amuser la galerie. Si Yorongar dénonce l’ANS assez souvent sur des arrestations arbitraires sur ses sympathisants, ce n’est pas pour rire, et si les journalistes dans leur ensemble le disent ce n’est pas par pure imagination. Bachir est le point central de ces dérives puisqu’il est l’actuel ministre de la Sécurité en titre. Ses sorties pour ergoter sur un régime connu pour ses méthodes ne doivent en rien tromper la vigilance de nos compatriotes. Les partenaires du Tchad établi sur place connaissent quotidiennement ce qui se passe. On ne peut mentir à tout va, si Hitler a eu son Goebbels, Déby a aujourd’hui son Bachir.

La rédaction

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