Les ministres Limane Mahamat (Administration du territoire), Ali Ahmat Aghabache (Sécurité publique) et Gassim Chérif (Communication et porte-parole du gouvernement) ont animé une conférence de presse ce vendredi 16 mai pour informer la presse sur le drame de Mandakaou, dans la province du Logone Occidental.

 

L’objectif de cette conférence de presse était d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur les événements survenus à Mandakaou. Dès que la gravité des affrontements a été signalée, le gouvernement a dépêché une équipe composée des ministres de l’Administration du territoire et de la Sécurité publique sur les lieux pour évaluer les dégâts et apaiser la situation.

 

Selon Limane Mahamat, ministre de l’Administration du territoire, le bilan est de 42 morts, dont 12 hommes, 17 enfants et 13 femmes. « L’élément déclencheur de ce drame n’est rien d’autre qu’un enregistrement audio en langue Ngambaye, devenu viral, incitant à la révolte, à la haine et à la rupture de la cohésion sociale. Il ne s’agit pas de conflits ordinaires liés à des dégâts agricoles, mais plutôt d’un massacre planifié, organisé et méthodiquement exécuté », a-t-il expliqué.

 

Pour sa part, Gassim Chérif, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a rappelé que la justice tchadienne est indépendante et mènera les enquêtes à leur terme. « L’enquête suit son cours et la justice fera son travail. Tous les auteurs et complices de ce drame répondront de leurs actes », a-t-il déclaré.

 

Dans la même veine, Ali Ahmat Aghabache, ministre de la Sécurité publique, a exhorté les journalistes à bien vérifier leurs informations pour éviter toute désinformation en cette période de crise. Il a également souligné que la sécurité des citoyens reste une priorité pour les plus hautes autorités. « Aucun service de l’État ne procède à des arrestations arbitraires. Toute interpellation est précédée d’une enquête préalable. Nous agissons uniquement sur la base de preuves », a-t-il affirmé.(TI)

Tchadanthropus-tribune

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