Yenan Timothée, Moukhtar Abdelhakim Doutoum et Brahim Abbo conseillers à la Cour Suprême et Louapambé Mahouli Bruno, 2ème Substitut Général, sont sous la menace d’une sanction disciplinaire. Telle est la volonté du Ministre de la Justice, de l’Assainissement Public et de la Bonne Gouvernance, Garde de Sceaux.

C’est sous le conseil avisé de son homme de main, Koldjimadji Mirari que le ministre a opté pour cette solution puisqu’il était très remonté contre ces magistrats qui ont ordonné la mise en liberté sous caution de monsieur Danna Atim, Directeur Général Adjoint de la Société générale de Banque au Tchad et complice de monsieur Zen Bada dans le procès en détournement de fonds publics à la Mairie de N’Djaména.


C’est pour la énième fois que le Ministre Garde de Sceaux s’immisce ainsi directement dans la conduite d’un procès. Ça commence déjà à bien faire que d’orienter tous les jours les décisions des magistrats qui sont d’habitude jaloux de leur indépendance d’esprit. Dans la cour du palais de justice de N’Djaména, les langues se délient de plus en plus et un parfum de révolte se fait jour.

L’on attend de pied ferme cet enfant à peine sorti des bancs d’écoles pour lui démontrer de quoi nous sommes capables si jamais il s’hasarde à toucher à un cheveu de ces magistrats qui étaient d’ailleurs ses chouchous quand ils géraient le dossier Annadif, son ennemi intime qu’il a d’ailleurs envoyé en prison sans mandat de dépôt.

L’on attend également de voir comment il entend faire pour condamner les syndicalistes et le journaliste. Nous voulons juste lui faire savoir que Mahamat Saleh le procureur qu’il utilise pour les sales besognes finira comme ses prédécesseur aujourd’hui mort ou devenu fou à l’instar de Hamza qui est oublié par la République.
 


Le magistrat en Courroux
 

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