Que vaut le secteur sanitaire dans notre pays ?

Surement nos compatriotes ont leur idée là-dessus. Les soins dans notre pays sont devenus un fonds de commerce, un business où s’affairent les infirmiers et les agents de santé pourtant dévoués à la santé publique.

Depuis fort longtemps, les médicaments alloués par l’État sont détournés et revendus sur les marchés et autres étables de la place. Ces responsables véreux ne sont jamais inquiétés, et s’il y a flagrance, l’État fait semblant de punir ou relever ledit responsable en infraction pour le renommer ailleurs. Le cas de l’ancien directeur (Dr Abdoulaye Adoum Djerou) de l’hôpital TCHAD/CHINE est encore dans la tête de tous es tchadiens, et les professionnels du domaine.

En cette période de saison des pluies marquée par la prolifération des moustiques, principal vecteur du paludisme, les citoyens déplorent l’inexistence de la gratuité de soin dans nombre des centres de santé de Ndjamena. En clair, les Tchadiens demandent à l’État des soins gratuits au lieu de leur imposer d’aller acheter des médicaments avant d’être soignés.

Les citoyens interrogés indiquent que la gratuité de soins est loin d’être effective par manque de suivi de l’État qui l’a instaurée. Ils expliquent que dans les centres de santé, il faut soit mettre la main dans la poche, soit avoir un parent médecin ou simple agent de santé pour se faire soigner dans le service d’urgence.

Le ministre de la santé actuel Abdoulaye Sabre avait affirmé lors d’une visite en province que les professionnels véreux de la santé seraient traqués où qu’ils se trouvent. Espérons que ce n’est pas des fausses annonces.

Tchadanthropus-tribune

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