S’était au temps de feu Idriss Déby où les marchés sont exécutés selon, et selon la tête du percepteur du marché.

Tout ce que le Tchad a emmagasiné comme ressource a été mal géré et permis à certains proches du système de s’enrichir, avec la compagnie moribonde des suiveurs et les nervis du régime.

Comment peut-on être sérieux et faire la construire d’un semblant de parking à 45 millions de FCFA ?

Pire, on injecte 45 millions de FCFA pour satisfaire l’égo d’un parvenu, sans pour autant être capable de doter l’essence même des soins en médicaments suffisants à même de faire face aux demandes des citoyens.

Il se dit encore que dans les services des urgences, le scanner, l’échographie et l’appareil qui produit l’oxygène sont en pannes. Mais on juge utile d’investir sur des caméras de surveillance qui ont couté au bas mot, entre 10 à 18 millions de FCFA, alors qu’il manque de consommable plus important que ça.

Un professionnel du domaine explique que malgré l’implication volontaire du ministre de la Santé Abdoulaye Sabre connu pour sa rigueur dans le travail, le matériel manque gravement à l’échelle de la densité de la population urbaine et rurale. « Il n’y a que deux scanners au Tchad. L’un à l’hôpital moderne, et l’autre à l’hôpital central. Et en plus celui qui est à l’hôpital moderne est en panne, tandis que celui de l’hôpital central est en manque de cliché ».

Ceux qui ont le malheur de se trouver sous un traumatisme crânien, ou un problème nécessitant un scanner doivent faire ses prières en attendant une solution divine. C’est ça malheureusement les aspects de priorités au Tchad.

Tchadanthropus-tribune 

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