Avant l’arrivée de SOGECT-TCHAD sur la place publique, plusieurs sociétés étrangères ont eu à exercer, fabriquer et produire les documents (carte d’identité, passeports) sans que ne daignent rechigner certaines personnes. Pendant longtemps, beaucoup de Tchadiens se trouvent murés dans une logique de désinformations orientées par simples propagandes sans fondements. Que cette société tchadienne par fibre est de facto, un fusible du régime parce que son président-directeur général est le neveu du président Idriss Deby Itno. Pourtant, le travail accompli depuis longtemps par SOGECT-TCHAD est immense, et par le travail et l’investissement.
 

La société belge (SEMELECT) qui gérait pendant 11 ans les cartes d’identité a travaillé sans aucune ambition pour le Tchad. Elle ne trouvait pas nécessaire d’établir des bases de données, et n’en faisait pas une priorité. L’état tchadien à l’époque ne savait point le nombre des cartes établies malgré une contribution contractuelle à hauteur de 2 millions d’euros, moins encore aucun système de sécurité ne fut pris en compte. À son départ, SEMELECT n’avait laissé que 2 imprimantes dans les locaux et un stock de 60 cartes vierges. Les autres imprimantes étant volées par un agent avec la complicité de fils d’un responsable, et qui fabriquait des cartes d’identité en ville. Ce qui poussa SOGECT à mener son enquête et changer complètement la carte d’identité, puis programmer des points de sécurités dans les cartes en devenir. 8 points de sécurités existent actuellement sur les cartes d’identité fabriquées de nos jours par SOGECT-TCHAD, et un stock vivant de 1 million de cartes, existent pour pallier aux urgences de l’heure. Jamais dans l’histoire contemporaine du Tchad, une société ne s’est investie pour viabiliser ces documents et rendre attractif et compétitif les cartes d’identité, les passeports, les permis et les cartes grises.
 

Dans son élan, SOGECT-TCHAD s’est rapproché de la société MULHBUAR (Allemagne) pour l’installation des nouvelles machines, celles de dernières générations, comme celles qui sont installées en Europe et aux États-Unis. Un investissement de 2 milliards de FCFA fut fait, adossé à des bases de données informatisées de plus de 400 millions DIFP (données informatiques et fiches personnalisées).
 

Dans le même sens, la société GEMALTO (Numéro 1 mondial pour les passeports biométriques et sécurisations informatisées) fut contactée. 6 réunions ont eu lieu entre Paris et N’Djamena avec le vice-président Afrique, et les techniciens de cette entreprise mondiale, afin d’exceller le passeport tchadien et être prêt pour préparer l’établissement du passeport de la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), au cas ou le gouvernement tchadien notifiera la demande à l’entreprise SOGECT-TCHAD.

Dans l’ambition de vouloir mieux faire, SOGECT-TCHAD à programmer un travail avec GEMALTO pour les cartes de sécurité sociale et sanitaire au Tchad, comme ce qui fut fait au Gabon, au Maroc, Burkina, Angola et Ouganda. Coût estimé à 21 millions d’euros, pourtant dans ce projet à l’allure nationale et patriotique, l’état tchadien ne devrait rien verser. Tandis que dans les pays cités ci-haut des taxes minimes sur les communications sont prélevées pour l’investissement de ce projet.
 

Avec GEMALTO toujours, une fiche de contrôles aux frontières aéroportuaires et plusieurs points d’entrées et sorties devrait être mise en place. Les fiches de données criminelles, et contrôle des frontières (AFIS – permet d’accélérer le travail d’investigation pour l’identification des criminels à travers des fragments d’empreintes digitales), devraient équiper la police des aéroports et routières et faciliter la quiétude sécuritaire des citoyens tchadiens. AFIS de GEMALTO équipe la police américaine et certains pays en Europe. En Afrique, il n’y a que 3 pays qui sont équipés de ce bijou électronique (Algérie, Ghana, Guinée équatoriale). Des policiers tchadiens devraient être formés pour mieux absorber les techniques et la lecture des principes sécuritaires.
 

Une étude de projet fut faite pour la gestion électronique des visas, et un système de contrôle frontière au sein des ambassades du Tchad à l’étranger. Depuis 2 ans, une étude sur la population fut mise en place pour le recensement biométrique des Tchadiens afin de mieux clarifier et simplifier les travaux touchant des échéances électorales. La même technique a été mise en place pour mieux fabriquer les permis de conduire, les cartes grises, à travers des équipements et fournitures (Base de données (DATA BASE) de 330 millions bits). Le projet de contrôle de frontière et celui du recensement biométrique sont fins prêts depuis 18 mois au centre étude SOGECT-TCHAD.
 

Voilà un aperçu de ce qui a été fait, et qui doit être viabilisé dans un avenir proche. SOGECT-TCHAD a mis tout son poids et ses ambitions pour parfaire un travail établi en son sens comme une mission, au nom des Tchadiens, pour leur fierté et celle de la nation. Aucune entreprise en son temps n’avait engagé autant d’abnégation et de sérieux pour le Tchad. Toutes les entreprises étrangères sont venues vilipender l’état tchadien. Elles sont venues parfaire leurs bénéfices, et à leur départ rien n’a été laissé au Tchad, sauf les bâtisses de l’état qui ne les appartenaient pas.
 

La conception de ces documents par l’état n’a permis qu’à certaines personnes de s’enrichir à outrance. La conception des permis de conduire et cartes grises, a permis aux fonctionnaires des départements indiqués de s’auto satisfaire personnellement en construisant des villas de 300 à 400 millions. La corruption battait son plein entre les fonctionnaires. Comment comprendre des fonctionnaires avec un salaire de 300, 400, ou 450 milles FCFA arriver à acquérir 2 à 3 villas avec ce salaire ?

Pourtant, ce sont ceux-là même qui véhiculent les mêmes infamies doigtant SOGECT-TCHAD, déléguant des syndicats jusqu’aux députés de l’Assemblée nationale.

Est-ce que SEMELECT ou toutes les entreprises qui ont eu à gérer ces documents (passeports, cartes d’identité) ont fait mieux que SOGECT-TCHAD ?
 

 Quel est le bénéfice matériel que toutes ces critiques ont retenu ?

La raison principale de toutes ces diatribes résident incontestablement sur le fait que son PDG, Hassan Abderaman Bedey est le neveu d’Idriss Deby Itno. Rien de plus. Et cela est intolérable à plusieurs niveaux. Le fait que cette personne à une filiation avec le président Idriss Deby Itno ne doit pas faire des œillères, car au-delà de certains facteurs, il faut voir le bénéfice et la qualité qui adviendraient aux Tchadiens et au Tchad. Ceux qui font de ce problème une essence essentielle à leur revendication à l’Assemblée devraient voir les résultats des travaux effectués. SOGECT-TCHAD est une entreprise tchadienne, ses bénéfices et ses investissements profiteraient aux Tchadiens, et iront dans l’économie nationale. C’est les Tchadiens qui profiteraient des emplois qu’elle serait amenée à créer par tous les projets ci-haut mentionnés. Jamais une entreprise étrangère ne pourrait faire mieux, sinon peu ou rien.
 

Le temps de jeter la pierre inutilement devrait être révolu. Être parent à Idriss Deby Itno n’enlève en rien les compétences d’une personne, quand les résultats du travail sont palpables. Il y aura toujours ceux qui diront le contraire, ceux qui auront la critique acerbe, mais la logique et la vérité sont reines.
 

Souleymane Hassan Heri

N’Djamena-TCHAD

BP 625

heri.souleyman@yahoo.fr

 

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