Le Tchad, fidèle à sa tradition d’hospitalité, accueille aujourd’hui plus d’un million de réfugiés sur son territoire. Parmi eux, des dizaines de milliers de Soudanais ayant fui les violences dans la région du Darfour et au-delà trouvent refuge dans les provinces de l’Est. Malgré des ressources limitées, les autorités tchadiennes, en collaboration avec les agences humanitaires, déploient des efforts considérables pour leur garantir protection, assistance et dignité.

 

Selon les chiffres officiels du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au 20 juin 2025, le Tchad compte 1  418  181 réfugiés, 225 689 déplacés internes et 8 562 demandeurs d’asile. Ces chiffres traduisent l’ampleur de la crise humanitaire à laquelle le pays est confronté.

 

La Journée mondiale des réfugiés, célébrée ce 20 juin, constitue un moment crucial pour attirer l’attention sur les conditions de vie de ces populations vulnérables et pour mobiliser davantage la solidarité internationale. Elle permet également de souligner l’importance d’une réponse concertée et durable aux défis liés à l’accueil, à la protection et à l’intégration des réfugiés.

 

 

Interrogé à cette occasion, Abdoulkadir Bello Mamadou, président de l’Association ARD (Action des Réfugiés pour le Développement), a rappelé les nombreuses difficultés auxquelles les réfugiés font face au quotidien, notamment l’accès à l’emploi. Il a lancé un appel au gouvernement tchadien pour une mise en œuvre effective de la loi d’asile, afin de permettre à ces personnes de s’insérer dignement dans la vie active.

 

En cette journée symbolique, le Tchad réaffirme son engagement humanitaire. Mais au-delà de ses frontières, c’est un appel à une prise de conscience collective et à une solidarité active qui est lancé, car le sort des réfugiés reste une responsabilité partagée, une affaire de toute l’humanité. (MRTV)

Tchadanthropus-tribune

 

 

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