Sous l’égide du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, président de la République, deux mouvements rebelles centrafricains ont signé un accord de paix avec le gouvernement de Bangui. Une avancée majeure dans la quête de stabilité régionale.

 

Le gouvernement a annoncé, lors d’une conférence de presse conjointe tenue par les ministres de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Gassim Chérif Mahamat et celui des Armées, Issakha Maloua Djamous, la signature d’un accord de paix entre les autorités centrafricaines et deux groupes armés : les 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) dirigés par Sembe Bobbo, et l’UPC (Unité pour la Paix en Centrafrique) dirigée par Ali Darassa. L’accord a été conclu le 19 avril 2025 grâce à une médiation directe du Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno.

 

L’accord prévoit la cessation immédiate des hostilités sur tout le territoire centrafricain, la dissolution progressive des groupes armés à travers un programme DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion), ainsi que la reconnaissance de l’autorité de l’État centrafricain. Il est également prévu que les anciens rebelles participent à la gestion des affaires publiques dans un esprit d’unité nationale. Un comité mixte de suivi, dirigé par le Tchad, veillera à l’application des engagements.

 

Cette médiation intervient dans un contexte de tensions persistantes en Centrafrique, où les groupes armés continuent de menacer la stabilité malgré les efforts de dialogue. Le retour annoncé des chefs rebelles dans leur pays pour « fumer ensemble le calumet de la paix », selon l’expression utilisée lors de la conférence, est perçu comme un signal fort d’apaisement.

 

Le gouvernement tchadien salue cette avancée comme une victoire diplomatique majeure, mettant en avant le rôle central joué par le président Mahamat Idriss Deby Itno, garant de ces engagements. Cette initiative renforce le positionnement du Tchad comme acteur incontournable de la paix en Afrique centrale.( ATPE)

Tchadanthropus-tribune

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