À l’occasion de la 80e session de l’Assemblée générale de l’Onu qui se tient à New-York, Mahmoud Ali Youssouf (Union africaine), António Costa (Conseil européen), Ursula von der Leyen (Commission européenne) et António Guterres (ONU) ont réaffirmé leur engagement pour un multilatéralisme efficace afin de relever les défis mondiaux, en présence de hauts responsables.

Les trois organisations ont fermement condamné les violations croissantes du droit international humanitaire et des droits humains. Elles ont appelé à intensifier les efforts pour promouvoir la paix en Afrique, notamment en mettant fin à la guerre au Soudan à travers un dialogue inclusif et en renforçant la lutte contre le terrorisme au Sahel. Elles ont également réitéré leur soutien à la feuille de route de l’ONU pour la Libye, aux initiatives de paix en République démocratique du Congo et à la mission de l’Union africaine en Somalie, tout en plaidant pour un financement stable et prévisible des opérations de paix.

Sur la question migratoire, les dirigeants se sont engagés à respecter les normes humanitaires, notamment à travers un groupe de travail tripartite dédié aux migrants en Libye. Ils ont salué les progrès vers une paix durable en Afrique, en cohérence avec l’Agenda 2063 de l’Union africaine et l’Agenda 2030 de l’ONU, tout en se préparant pour le prochain sommet UA-UE prévu en novembre 2025 à Luanda, en Angola.

Il faut rappeler que face aux impacts croissants du changement climatique, ils ont exprimé leur préoccupation et appelé à des engagements ambitieux lors de la COP 30, qui se tiendra au Brésil en novembre 2025. Une nouvelle réunion est d’ores et déjà prévue en 2026, lors de la 81e session de l’Assemblée générale de l’ONU.(TI)

Tchadanthropus-tribune

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