Ali Kali Mahamat a insisté, au nom de la famille, sur la portée nationale de cette affaire. « Ce n’est pas seulement une affaire de la famille Mahamat Zène, ni de sa région ou de sa communauté. C’est une question de sécurité et de justice pour tous les Tchadiens ». Pour lui, ce drame s’inscrit dans une série de violences répétitives qui, selon lui, traduisent l’impunité persistante dans le pays.

La famille appelle à une justice transparente et équitable, estimant que le dossier ne doit pas être étouffé ni manipulé. Elle réclame une enquête complète et publique, menée dans les délais légaux, et rejette tout arrangement financier. « Nous ne voulons pas d’argent. Nous voulons seulement la justice, car c’est notre droit », a martelé le porte-parole.

Pour la famille, le présumé assassin, qui aurait fui le pays avant d’être finalement ramené et placé en détention, n’a jamais été présenté à un juge. Au contraire, des tentatives de conciliation par la Dia continuent d’être menées, ce que la famille rejette fermement.(TI)

Tchadanthropus-tribune