C’est par une lettre en date du 4 mai 2014 que Mme Habré a saisit le Président Mauritanien pour rappeler le rôle de l’UA dans cette affaire qui a conduit à l enlèvement  de lancien Président tchadien. En moins dun mois, à deux reprises, le Président de la République du Sénégal a évoqué laffaire Habré pour rappeler et souligner le rôle de l’UA. Dans sa lettre, Mme Habré dénonce l’attitude des autorités politiques à travers les insultes du Ministre de la justice Sidiki Kaba ,mais aussi expose les nombreuses dérives du Procureur Mbacke Fall, sans compter le climat d’hostilité qui prévaut au sein des chambres africaines. La confiscation des biens, comptes bancaires, cartes grises de véhicules de manière illégale et abusive.
 

Les conditions du séjour carcéral de lancien Président tchadien ont été détaillées au Président de l’Union Africaine.
 

L’incroyable affaire du turban, symbole pour Mme Habré, d’une justice de lhumiliation et de la démonstration sur le marché de la puissance à Dakar des exigences du confort visuel dun Procureur soutenu et encouragé par un Ministre de la justice férocement partisan et confortablement installé dans une posture illégitime au regard de son passé dans cette affaire.
 

Le Procureur des CAE, faute de pouvoir prouver, les accusations fantaisistes claironnées, depuis des décennies, a trouvé une voie de diversion et des ressorts dans lorganisation dune justice  de lhumiliation.
 

Nous avons subi lhumiliation par déni d’égalité, ainsi 11 mois après le lancement des activités des CAE, cest toujours et uniquement le Président HH qui est gardé en prison et subit un régime carcéral dexception et de discriminations.
 

Lhumiliation par le rabaissement, ne nous a pas été épargnée, ainsi le chef de la Cellule de communication des CAE  M Marcel MENDY nous a rappelé le statut d’étranger qui était le nôtre et qui ne nous permettait pas « certaines choses, » finalement, ce personnage a ainsi révélé au grand jour, la pratique   au sein des Chambres africaines dune espèce de justice de club, très proche de ce que lon peut appeler "les  droits selon le faciès", selon que vous soyez sénégalais ou étranger, musulman ou chrétien, ou encore que vous portiez un boubou ou un costume, un béret ou un turban.

 

Lhumiliation par stigmatisation a consisté, pour certains juges, à nous désigner comme étant  des  déviants, cest ainsi que le port du turban fut caricaturé et réduit  à un symbole darrogance et de non respect du Tribunal. Le port du turban est une tenue traditionnelle portée au Tchad, en Mauritanie, au Soudan, au Sénégal et dans de nombreux autres pays. Les juges des CAE qui se sont déplacés à trois reprises au Tchad pouvaient-ils lignorer ?

Le Procureur des Chambres Africaines sattèle à mobiliser des forces de lordre pour poser un acte dagression physique sur le Président Habré et lui enlever son turban, voici un exemple important de ce à quoi se résume laffaire HABRE après 11 mois demprisonnement abusif.

 

Ces humiliations que nous subissons, renforcent plus que jamais nos contestations. En attendant, elles ont totalement déréglé lactivité des CAE et exposé au grand jour leur déviance et montré à lopinion internationale quil sagit bel et bien dune opération de liquidation dun homme dont le corps (quil faut mettre à nu) est devenu un objet de communication pour le Procureur Mbacke Fall qui prétendait se mobiliser dans la recherche des preuves des crimes contre lhumanité commis  au Tchad mais aussi de leurs auteurs directs, totalement oubliés à ce jour

  

La Cellule de Communication

 

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