UNION NATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT ET RENOUVEAU U.N.D.R

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POINT DE PRESSE DU 1er VICE-PRESIDENT CELESTIN TOPONA

SIEGE NATIONAL DE L’UNDR

N’Djamena le 02 juin 2015

 

Mesdames et Messieurs les Journalistes,


Il y a de cela deux (2) ans exactement, nous vous invitions à un point de presse à la Maison des Médias du Tchad pour vous entretenir des tenants et aboutissants du complot orchestré contre le Député Saleh KEBZABO, Président National de l’UNION NATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT ET LE RENOUVEAU (UNDR) en vue de la levée de son immunité parlementaire.


Vous vous souvenez de la rocambolesque affaire du complot du 1er mai 2013 où Députés, Gouverneurs, Hauts fonctionnaires et autres Officiers supérieurs et Généraux ont été arrêtés et où le nom de Saleh KEBZABO était également cité, alors que celui-ci se trouvait en mission officielle à l’étranger. L’échec de la tentative du Pouvoir à obtenir la levée de son immunité parlementaire a fait couler tant d’encre et de salive au Tchad et à l’étranger.


Mesdames et Messieurs les Journaliste
,


Chassez le naturel et il revient au galop dit un adage bien connu. En effet, les officines du Régime MPS se sont encore réveillées et ont actionné une sombre cabale contre le Président National de l’UNDR, Chef de l’Opposition en voulant instrumentaliser une institution capitale dans le jeu démocratique d’un Etat.


Oui, Mesdames et Messieurs,


Le 3e Pouvoir de notre pays est en passe d’être au service d’obédiences occultes qui ne veulent pas que le Tchad vive pleinement et sereinement son processus démocratique. Après avoir été manipulée dans l’affaire dite de conspiration du 1er mai 2013, la Justice Tchadienne rebelote en 2015 dans l’orientation à lui donnée de barrer la route à l’ascension d’un Homme politique tchadien qui lutte voilà plus de 25 ans contre l’injustice dans le pays.


En effet, tout est parti cette fois, d’un article outrageant paru dans le Journal Le Potentiel N°119 du 11 au 20 novembre 2014 contre le Président National de l’UNDR, traité de vendeur de drogue, vérité selon l’auteur de l’article, sortie de la bouche de certains diplomates de la place dont le journal dit souhaiter taire les noms.


Le Potentiel affirme en outre que Saleh KEBZABO connaitrait les tenants et aboutissants de l’arrestation du Député Gali Gatta NGoté dans l’affaire dite du phacochère. Il poursuit ses affirmations en déclarant carrément que le Chef de l’Opposition est un homme excessivement endetté soit une ardoise d’une centaine de millions qui a été miraculeusement effacée en un temps grâce au deal qu’il eu avec le Pouvoir en place qui a usé de son influence sur la banque pour effacer l’ardoise de la dette et qu’en contrepartie, Saleh KEBZABO devrait mettre de l’eau dans son vin, selon les propres termes du journal.


Mesdames et Messieurs les Journalistes,


Il est clair que ces propos choisis à dessein ont pour seul but d’atteindre l’homme politique Saleh KEBZABO, de salir sa réputation vis-à-vis des Tchadiens nombreux aujourd’hui qui ont pris la carte d’adhésion du Parti UNDR qu’il dirige. Le but ultime est de jeter le discrédit sur lui, sur sa candidature certaine aux prochaines élections présidentielles telle que décidée par le 5e Congrès ordinaire du Parti tenu à Moundou en avril 2014.


Non sans avoir cherché à demander au Journal de rectifier ses affirmations gratuites pour qu’il n y ait aucun contentieux entre lui et Le Potentiel, Monsieur Saleh KEBZABO a estimé ester en justice en diffamation contre ce journal auprès du Tribunal de 1ere Instance de N’Djamena. Il a souhaité que justice soit faite après les propos orduriers tenus contre sa personne afin que son honneur soit lavé de tout soupçon, après le refus de publier un rectificatif par le journal.


A la suite de la plainte qu’il a déposée, le Procureur de la République qui a estimé que les propos du Journal sont bel et bien excessifs, a ordonné et même prorogé la garde à vue du Directeur de Publication de ce journal. Mais quelques jours après, aussi étonnant que cela puisse paraitre, à l’audience, le même Procureur de la République, dans une pirouette judiciaire rocambolesque, change de ton en requérant la relaxe du prévenu soi-disant que l’infraction de diffamation n’est pas constituée quand bien même, ultime aberration, le prévenu n’a pu apporter aucune preuve de tous les faits qu’il a allégué sur la personne de Saleh KEBZABO.


A-t-on besoin d’être un juriste bon teint ou juge chevronné pour comprendre ce que c’est qu’une diffamation ? En lisant simplement les lois nous pouvons savoir ce que c’est la notion de diffamation et dans quelles circonstances peut-on affirmer qu’une infraction est constitutive de diffamation.


Même profanes, nous comprenons que la diffamation en droit pénal est une allégation ou imputation d’un fait précis portant atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ou un corps constitué et constitutive d’un délit ou d’une contravention selon son caractère public ou non.


Dans le cas d’espèce comment l’infraction ne peut être constituée quand le journal avance comme argument qu’il n’a fait que rapporter les propos contenus dans un Journal français. Du diplomate on saute à un journal !


Mesdames et Messieurs les Journalistes,


A propos du Journal français, nous vous rafraichissons la mémoire en vous rappelant que dès 1990 avant les élections présidentielles de 1996, très exactement en 1993, le Pouvoir en place a utilisé les services d’un barbouze invétéré et soi-disant journaliste français Pierre Darcourt, aujourd’hui décidé qui a accusé Saleh KEBZABO d’être un vendeur de drogue dans un article du Journal Le Figaro du 26 janvier 1993. Plainte a été portée à l’époque contre le pseudo-journaliste et KEBZABO a gagné le procès en 1ere Instance puis en appel quand Pierre Darcourt a interjeté appel. Et il a été condamné solidairement avec Christian GRIMALDI, Directeur de Publication du Figaro par la Cour d’Appel en France à 20 000 FF à titre de dommages-intérêts, 8000 FF au titre de l’article 475-1 du Code de procédure pénale français et 5000 FF d’amende.


Alors, comment une accusation qui a été condamnée en appel par une juridiction puisse être tenue en affirmation dans un journal au Tchad dont le but essentiel est de porter atteinte à l’honneur d’une personne et qu’un Procureur de la République puisse requérir un non lieu ? A moins que le Procureur veuille faire de la politique. La décision de la Justice française ne servirait-elle pas de ce que l’on appelle jurisprudence ?


Mesdames et Messieurs les Journalistes,


C’est ainsi que ne pouvant cautionner une telle déviation judicaire, le plaignant à travers son conseil a interjeté appel.

Mais, tenez-vous bien, qu’est ce qui s’est passé immédiatement et qui se passe encore ? Rebondissement scandaleux !


Des informations en notre possession, c’est tout le système MPS qui est en branle. Il faut cette fois éliminer par la justice Monsieur Saleh KEBZABO pour mettre fin à sa carrière politique.


Il faut retourner pour cela, la situation contre lui et à tout prix. En effet, depuis la semaine dernière des instructions nombreuses et hystériques venues de ce que nous connaissons au Tchad et qu’on nomme haut niveau, Ministres, Instances du MPS, laudateurs impénitents du Régime vont dans le sens de tout ficeler pour que Saleh KEBZABO perde le procès en appel. Après quoi, immédiatement, cela ouvrira un boulevard à une poursuite en dénonciation calomnieuse contre lui par le Directeur de Publication du journal Le Potentiel. Voilà les trouvailles de certains animateurs de notre Justice. Et pourquoi tout cela ?


En effet, notre code pénal en son article 226 qui traite de la dénonciation calomnieuse stipule que : « Quiconque aura, par quelque moyen que ce soit, fait une dénonciation calomnieuse contre un ou plusieurs individus, aux officiers de justice ou de police administrative ou judicaire, ou à toute autorité compétente, ou encore aux supérieurs hiérarchiques ou aux employeurs du dénoncé, sera puni d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 500 à 500 000 f.


Si le fait dénoncé est susceptible de sanction pénale ou disciplinaire, les poursuites pourront être engagées en vertu du présent article soit après jugement ou arrêt d’acquittement ou de relaxe soit après ordonnance ou arrêt de non-lieu, soit après classement de la dénonciation par le magistrat fonctionnaire, autorité supérieure ou employeur compétent pour lui donner la suite qu’elle était susceptible comporter.


La juridiction saisie en vertu du présent article sera tenue de surseoir à statuer si des poursuites concernant le fait dénoncé sont pendantes ».


Mesdames et Messieurs les journalistes, l’issue ce procès en appel étant connue et là, le Parquet Général qui en principe dans une affaire comme celle-là devrait relever l’appel ne l’a pas faite et ce, en connaissance de cause, la poursuite en dénonciation calomnieuse contre Saleh KEZABO, Président National de l’UNDR et Chef de l’Opposition est certaine et aboutira à sa condamnation. Laquelle l’empêchera de se présenter aux futures élections présidentielles où le MPS redoute l’issue face un candidat de la trempe de KEBZABO. C’est çà la lugubre manœuvre qui se trame au Palais de Justice de N’Djamena et que nous dénonçons.


Tous les Tchadiens qui veulent la paix dans un pays démocratique doivent se lever comme un seul homme et dire non à la politisation de la justice. Une justice injuste c’est la fin de l’Etat de droit au Tchad.


L’UNDR demande au Gouvernement d’arrêter d’instrumentaliser la justice, d’arrêter de menacer les magistrats qui veulent faire leur travail avec probité selon leur âme et conscience au nom de la loi, uniquement au nom de la loi.

Je vous remercie.

 

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