Des dirigeants africains ont entamé mardi en Afrique du Sud des pourparlers pour la formation d’ici la fin de l’année d’une force d’intervention rapide pour régler les crises sur le continent. Cette force devrait « permettre à l’Afrique d’agir rapidement et de manière indépendante pour répondre aux défis sécuritaires urgent auxquels le continent fait face », a déclaré le président sud-africain Jacob Zuma, hôte du sommet auquel participait notamment le Tchad, la Tanzanie et l’Ouganda.

L’Union africaine a déjà lancé depuis une dizaine d’années l’idée d’une force de maintien de la paix continentale, qui devrait compter 32. 500 hommes, mais sa constitution est encore loin d’être achevée. Lors de la crise qui a éclaté au Mali en 2012, l’Union africaine a été critiquée pour son incapacité à réagir rapidement.

« Il est temps que les dirigeants africains puissent agir rapidement et de manière décisive lorsqu’il y en a besoin », et cela « sans aide extérieure », a plaidé Jacob Zuma. « L’Afrique en a les capacités », « il suffit de mieux nous organiser ».

Il n’a pas été précisé dans l’immédiat combien de pays envisageaient de participer à cette force – baptisée « Capacité africaine pour une réponse urgente aux crises » – ni de quels moyens elle disposerait.

 AFP 

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