Considérons Mahamat Saleh Annadif comme étant un individu qu’on n’a jamais connu, je veux dire  faire par là abstraction de la personne elle même et de voir le problème tel qu’il se pose.


Un supérieur hiérarchique qui à la suite de la demande du Président du Conseil Supérieur des Affaires islamiques pour la construction d’un siège pour le comité  chargé de l’organisation du pèlerinage, instruit son par écrit son subordonné de virer les fonds issus du reliquat du pèlerinage de l’an 2011, soit 1,2 milliards FCFA, dans le compte Grand Projets Présidentiels pour la construction dudit siège.


A cet effet, l’ex SGP initie une lettre au Directeur  Général de la Banque Commerciale du Chari, autorisant le virement du compte pèlerinage vers le compte Grands Projets et Travaux Présidentiels, tel qu’il a été instruit en utilisant les termes  »Sur instruction du Chef de l’Etat ».


Entre temps, Zen Bada, sous prétexte que tout le monde détourne les deniers publics et pourquoi pas nous, s’est adonné depuis sa nomination  comme DG des Grands Travaux et Projets Présidentiels, a des détournements sans restriction aucune au point d’épuiser le dernier virement effectué dans le compte Grands Travaux et Projets Présidentiels soit 1,2 milliards FCFA de connivence avec le DG de la BCC.Tenez vous bien, les paiements étaient irréguliers car la 2 ème co-signature n’y figurait pas mais comme il s’agit d’un beau fils national, o, peut imaginer la suite…


N’est-il pas plus objectif de se demander pourquoi le DG de la BCC n’est pas entendu dans cette affaire et que c’est l’ex SGP qui soit accusé de complicité détournements. A mon avis le juge d’instruction aurait confondu Daoud Hamid Dabou à Mahamat Saleh Annadif, car ce dernier n’a fait qu’exécuter dans une transparence, ce qui lui a été demandé de manière expresse alors que l’autre a permis à Zen de faire des retraits de manière irrégulière étant donné les chèques non co signés et pour lesquels il autorisa expressément sa caisse de faire les paiements. 
Dana Atim, ex DGA de la SGT est arrêté parce qu’il a autorisé à ses agents de manière expresse, de faire des virements au delà du seuil permis sans motif pour les transferts, alors que Daoud a autorisé des paiements irréguliers (sans co-signature).


Laquelle des deux actions est la plus condamnables bien qu’elles soient toutes deux entorsées? 
Vous me direz que celle de Daoud Dabou n’a existé dans aucun système bancaire du monde.


Après avoir instruit la banque, comme dans toute correspondance adressée à toute institution de la république, une copie est transmise au PR pour information.


Pour le cas d’espèce, une copie est transmise au Chef de l’Etat, qui l’a lue et a mentionné « « « VU, OK » » ».

A ce stade, je laisse la latitude à tout un chacun de faire un jugement de valeur, car au stade ou sommes, tout tchadien peut se considérer magistrat et de surcroit en chef, s’il est doté d’un bon sens.

Au bas de l’echelle, les prétendus auteurs de cette arrestation ne cessent de multiplier des rencontres de joies, d’arrosages, pour certains dans des hôtels luxueux à paris pour d’autres dans des jardins.

Tout d’abord :


1. 
 Moussa Hilal, beau père national et dont le dernier passage à N’Djaména a permis de désavouer MSA comme représentant de la communauté Arabe ;


2. 
 Moussa Faki Mahamat, actuel Ministre des Affaires Etrangères , qui en veut à MSA à cause de son brillant parcours au sein de ce département, qu’il cherche à atteindre sans succès et qui à chaque sortie à l’étranger, les diplomates des pays arabes ou occidentaux ne cessent de lui faire part du succès d’ Annadif dans la diplomatie tchadienne.bref il est diplomé d’un DEA en droit mais sans aucune assise sociale, pour certains il serait originaire du sud soudan ;


3. 
 Hassane Mahamat Hassan, médecin spécialiste en maladies tropicales et qui en veut à MSA au vu de sa proximité de Dr Mahamat Saleh Younous, conseillé santé à la Présidence ;


4. 
  Ahmat Hassaballah Soubiane, alias bavure, qui après avoir vendu la belle résidence de l’ambassade du tchad à washington a escroqué ses cousins rentrés  avec lui de la rébellion, cherchant à devenir le substitut de MSA auprès du PR en terme de représentativité arabe, or ce dernier n’a ni diplôme, ni relations sociales et de surcroit géré par une femme qui l’a convaincu dans son foyer de l’emancipation féminine ;


5. 
 Mahamat Allamine Bourma Tréyé, descendant d’une chefferie traditionnelle très contestée par les siens pour privilégier uniquement les enfants de son père Bourma Tréyé. Diplomé de l’ENAM de N’Djaména mais n’a pas de compétences selon ses collègues de la BEAC de Yaoundé, il ne sait qu’employer des mots qui ne sont pas en cohérence avec son niveau intellectuel ;


6. 
 Hamdane Abdoulaye, démarcheur et prétendu millionnaire après avoir escroqué les orphelins de feu Kamougué Wadal Abdelkadre après avoir bénéficié des parts de marché de vivres pour la défense nationale et contre lequel une action est intentée en justice ;


7. 
 Allabou Djibrine, proxénète de bas âge et quémandeur après des six premiers, des younousmi, zen bada et ahmadaye al hassan en prétendant écouter le PR faire des appréciations des uns et des autres, alors qu’il ne s’occupe que de l’ouverture et de la fermeture des portes du PR ;


8. 
 Ahmat Abdallah, farfelu et désorienté par le fait qu’il se retrouve au milieu des personnes issues de pointures supérieures à la sienne, ne peut se prévaloir qu’en s’en prenant aux sien y compris MSA pour bénéficier des tikets de carburant auprès de Moussa Faki et consort ;


Après toute analyse faite, Mahamat Saleh Annadif est un homme d’Etat qui dispose d’une carrure et d’une vision qui vont au-delà de ces opportunistes circonstanciels qui tous ont sollicité ses services à une étape de leur vie depuis les années 1990 à nos jours.

 

Ainsi va le Tchad, dépourvu de tout esprit critique, mais basé uniquement sur des subjectivités.

Mouftah.

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