Le décret présidentiel du 18 février, qui a permis à plusieurs prisonniers dont Michel-Thierry Atangana d’être graciés, offre une nouvelle illustration de la liberté prise par Paul Biya quant au respect de la Constitution camerounaise. Avant d’annoncer sa décision, le chef de l’Etat aurait théoriquement dû consulter le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) selon l’article 8 alinéas 7. Mais Paul Biya, maître en son pays, a préféré passer outre.

 

La Lettre du Continent

 

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