Un salon sur le secteur minier en Centrafrique est prévu à Bangui du 5 au 7 décembre. Pour organiser l’événement, qui doit mettre en avant le potentiel du pays et attirer les investisseurs, le ministre des mines Léopold Mboli Fatran a mandaté un cabinet expert de la promotion des ressources naturelles en Afrique : Semica.Cette société burkinabè organise depuis une dizaine d’années une conférence à Ouagadougou, mais elle s’est étendue au Bénin en 2018 ( AMI nº418). Outre la Centrafrique, Semica prévoit un salon au Liberia en novembre, puis en Côte d’Ivoire en 2020. Dirigé par le communicant Innocent Belemtougri, Semica a dans son directoire l’ingénieur Philippe Ouédraogo, ex-ministre et ancien DG des mines et de la géologie du Burkina Faso, ainsi que Filippe Savadogo, qui fut ambassadeur de Ouagadougou en France, en Espagne, au Portugal et au Vatican ainsi que représentant de la francophonie à l’ONU.

Au-delà de la communication, Bangui entend mener des réformes de fond pour faire venir les miniers, qui ont délaissé le pays du fait des embargos sur les diamants et les violences des groupes armés ( AMI nº427). Le code minier va être révisé, avec des dispositions se voulant plus claires et attractives, et un comité de suivi de l’acquisition des titres miniers devrait être créé.

Tchadanthropus-tribune avec Africa intelligence

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