12 juin 2013 Coton-Tchad: le crash de l’avion fait un mort et quatre blessés.
D’après les autorités de l’aéroport de la ville camerounaise de Ngaoundéré dans le nord du pays, un petit avion en provenance de N’Djamena au Tchad s’est écrasé lundi, faisant un mort et quatre blessés. Il y a eu crash. Un petit avion est tombé (dans la matinée de lundi) aux environs de l’aéroport de Ngaoundéré, a affirmé Michel Mbollo, directeur de cet aéroport. Cinq personnes se trouvaient à bord, dont deux pilotes et trois passagers. Elles ont été blessées et ont été évacuées à l’hôpital régional de la ville (Ngaoundéré), a-t-il poursuivi. L’un des deux membres de l’équipage a succombé lundi en fin de journée à ses blessures. Un des blessés est décédé. Il avait les membres inférieurs complètement broyés à la suite de l’accident. Nous ne pouvons pas encore nous prononcer sur la situation du deuxième (pilote, dont le cas est grave, ndlr), a déclaré une source médicale sous couvert d’anonymat.
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Image d’illustration
L’avion, immatriculé TT-BAU, partait de Moundou dans le sud du Tchad pour Douala, la capitale économique du Cameroun. L’appareil qui appartient à la société Coton Tchad, aurait eu un problème en vol et a demandé un déroutement pour atterrir à Ngaoundéré mais ça s’est mal passé, a expliqué M. Mbollo. Il s’est allé s’écraser près d’une rigole, non loin de la base du BIR (bataillon d’intervention rapide, unité d’élite de l’armée) à Ngaoundéré, selon une source proche des services locaux de sécurité. Il y avait au bord quatre tchadiens et un camerounais. Parmi les quatre tchadiens, on compte le pilote, ses deux fils, un de 13 ans et un autre de 15 ans, et le mécanicien, 53 ans, qui est décédé vers 15 h. Le camerounais est un commerçant qui réside à Moundou.
Par ailleurs, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) a condamné dans un communiqué l’agression de plusieurs confrères qui couvraient le crash par les militaires du BIR. Le commandant adjoint du 5ème BIR de l’Amadaoua (région du nord) a promis d’abattre tout journaliste de la presse privée qui relaterait les faits en écrivant une ligne sur le BIR, écrit le communiqué. Selon le syndicat, le commandant s’est ensuite mis à rouer de coups le correspondant du (journal) Le Messager, Salomon Kankili, avant de menacer ce dernier et son confrère du quotidien Le Jour, de leur faire la peau (…) au motif que les deux journalistes mettent leur nez dans les affaires de l’armée. Le SNJC, qui se dit solidaire des deux journalistes, indique que le ministère de la Défense a été saisi de l’affaire.
Ngaoundéré, chef-lieu de la région de l’Adamaoua, se situe au nord de la région sur le plateau de l’Adamaoua. L’aéroport, à vocation régionale, accueille des avions moyen-courrier. Cameroon Airlines Corporation dessert la ville depuis 2012.
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