Au Sahel, notamment au Mali et au Burkina-Faso, les dépenses de sécurité ont respectivement augmenté de 66 % et 138 % en cinq ans. Tandis qu’au Tchad, les dépenses militaires explosent dans un contexte de conflits et de putschs, selon l’ONU. Ces hausses n’ont pourtant pas réduit la violence qui continue de s’intensifier, aggravant l’insécurité régionale, précise l’ONU.

Le Sahel illustre comment la mauvaise gestion des ressources humaines et financières dans les institutions de sécurité peut exacerber les problèmes. La corruption, le népotisme et des pratiques opaques affaiblissent l’efficacité des forces armées, créant des chaînes de commandement parallèles. Les soldes détournées, les allocations mal gérées et le favoritisme minent la cohésion et l’efficacité des forces militaires.

Les réformes en Somalie, comme les paiements électroniques et l’enregistrement biométrique, montrent qu’une gestion améliorée peut réduire les coûts et augmenter l’efficacité. Pour le Tchad et d’autres pays sahéliens, l’intégrité et la transparence des dépenses militaires sont cruciales pour restaurer la stabilité et favoriser le développement socio-économique, selon l’ONU. Les donateurs doivent soutenir ces réformes pour renforcer les institutions de sécurité et, ainsi, promouvoir la paix dans la région.

Tchadanthropus-Tribune  avec Tchad Info

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