4 octobre 2024 France : Ouverture du 19e Sommet de la Francophonie du 4 au 5 octobre 2024 en présence des nombreux dirigeants africains.
Le Sommet de la Francophonie, considéré comme un événement majeur, sur le plan diplomatique, politique, économique et culturel, où pour plupart, la langue française est un patrimoine commun.
L’Organisation Internationale pour la Francophonie (OIF) a vu le jour pour la 1ere fois en 1986 à Versailles en France. Elle met en œuvre la coopération multilatérale francophone au service de ses membres. L’OIF est composée de 54 membres, 7 associés et 27 observateurs pour un total de 88 Etats et gouvernements.
Le Sommet de la Francophonie s’ouvre ce jour le 04 octobre 2024, à la Cité internationale de la langue française, à Villers-Cotterêts, lieu entièrement dédié à la langue française et aux cultures francophones et se poursuivra à Paris le 5 octobre 2024.
Le 19e Sommet de la Francophonie sera l’un des temps forts internationaux de la France de l’année 2024 après les Jeux Olympiques et Paralympiques.
L’OIF nourrit l’ambition de promouvoir une Francophonie au service des peuples, d’en démontrer les dynamiques et les opportunités.
La France et l’OIF sont convenus que la créativité, l’innovation et l’entreprenariat dans la diversité de l’espace francophone seront placées au cœur de l’événement. La Francophonie est en effet un formidable vecteur de débats intellectuels, de création et d’emploi et le monde francophone est porteur de talents et d’opportunités dont nous devons être fiers. La thématique retenue invitera chacune et chacun à « Créer, innover et entreprendre en français ».
Pour illustrer ce thème, la France a souhaité organiser, en marge du Sommet, un Festival de la francophonie, afin de valoriser une Francophonie dynamique auprès des Françaises et des Français et de l’ensemble de la communauté francophone. Ce Festival, bâti en dialogue avec l’OIF, ses Etats membres et les sociétés civiles, contribuera à la perception d’une francophonie ouverte, vivante, plurilingue, contemporaine, utile et attractive. Il permettra de valoriser la vitalité des scènes culturelles, académiques, scientifiques et entrepreneuriales francophones, et s’étendra à tout le territoire métropolitain et ultramarin, mais aussi en ligne et dans tout l’espace francophone.
Pendant deux jours, plusieurs dizaines de chefs d’État et de gouvernement issus des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) vont se retrouver en France pour parler de l’avenir de la langue française et des grandes crises internationales du moment. Un événement que l’Hexagone n’avait plus accueilli depuis 33 ans et auquel de très nombreux dirigeants africains sont attendus.
C’est une première depuis 33 ans : ce vendredi 4 et ce samedi 5 octobre, la France accueille le XIXe sommet de la Francophonie, un événement auquel la plupart des chefs d’État des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sont attendus. Aujourd’hui forte de 88 membres qui se fixent pour ambition commune de promouvoir la langue française partout dans le monde – elle est aujourd’hui parlée par 320 millions de personnes sur la planète -, l’OIF devrait officiellement accueillir à cette occasion un nouveau membre de plein droit – le Ghana – alors que l’Angola devrait quant à lui officiellement intégrer l’organisation avec le statut d’observateur.
Tous les dirigeants qui ont confirmé leur participation ont d’abord rendez-vous, en fin de matinée, au château de Villers-Cotterêts, dans le nord de la France, à la Cité internationale de la langue française, pour une première journée axée sur le numérique et la culture avec pour thème cette année : « Créer, innover et entreprendre en français ». Elle s’achèvera dans la soirée à Paris avec un dîner au palais de l’Elysée. La journée de samedi sera marquée par le vrai temps fort de la manifestation. Dans le cadre d’une séquence plus politique au Grand-Palais, les chefs d’État et de gouvernement se réuniront à huis clos autour d’Emmanuel Macron pour évoquer les grandes crises internationales du moment, à commencer par celle au Moyen-Orient où le Liban – lui-même membre de l’OIF – est la cible d’attaques israéliennes, tandis que l’escalade entre l’État hébreu et l’Iran font craindre un embrasement de toute la région.
Il est important de préciser que certains Etats du sahel seront absents lors de ce Sommet et la situation dans l’Est de la RDC sera au menu des discussions. Alors que seuls quelques rares dirigeants du continent manqueront à l’appel le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Congolais Denis Sassou-Nguesso ou encore le roi du Maroc, Mohamed VI, dont la venue avait pourtant été un temps pressenti. Il devrait notamment être question de l’absence des États sahéliens, actuellement suspendus de l’organisation. Ils ont pourtant bien « vocation à rejoindre la Francophonie », confie une source diplomatique qui explique que « quand les pays ont un dialogue positif avec la Francophonie pour sortir de la transition, qu’ils ont un cap avec un chronogramme, et que des étapes sont effectivement remplies, ces pays reviennent dans la famille de la Francophonie ». À ce titre, la réintégration récente de la Guinée peut être perçue comme un signal qui leur est adressé.
Parmi les autres grands sujets à l’ordre du jour, il y aura aussi la situation dans l’est de la RDC sur laquelle Emmanuel Macron va tenter de peser. Le président français doit s’entretenir en amont avec son homologue congolais Félix Tshisekedi ce vendredi matin, et demain samedi avec son homologue rwandais Paul Kagamé. Objectif : favoriser un accord qui puisse permettre, à terme, une désescalade dans la région.
Letchadanthropus-tribune
Il n'y a pas encore de commentaire pour cet article
Vous devez vous connectez pour pouvoir ajouter un commentaire