Célébré le 5 juin à l’Unesco pour son implication dans la crise malienne, François Hollande a tenu à recevoir tous ses hôtes africains à l’Elysée. Un mini-sommet Afrique/France avant l’heure.

Préalablement au Prix Félix Houphouët-Boigny qu’il se verra décerner à l’Unesco, le 5 juin à 14h30, François Hollande doit convier ses homologues africains présents à cette cérémonie à un déjeuner à l’Elysée. De quoi rappeler celui organisé par Nicolas Sarkozy en 2010 en l’honneur de treize présidents d’Afrique francophone après le défilé du 14-Juillet. Outre Alassane Ouattara, doivent se retrouver autour de la table Idriss DébyBlaise CompaoréThomas Boni Yayi ou encore Dioncounda Traoré, tous fraîchement revenus du Japon où ils ont assisté à la Ticad V.Mahamadou Issoufou a préféré rester au Niger en raison de l’instabilité qui y prévaut. Il s’est fait représenter par son premier ministre, Brigi Rafini
 

De leur côté, les premières dames déjeuneront en compagnie de Valérie Trierweiler. Paris a insisté pour associer Ali Bongo à la fête. Le président gabonais sera présent au déjeuner élyséen et à l’Unesco. Un vrai traitement de faveur. Car pour éviter que la cérémonie ne se transforme en un mini-sommet Afrique/France, l’Elysée a expressément demandé à l’organisation internationale de convier les chefs des Etats ayant activement pris part àServal, ce qui n’est pas le cas du Gabon. Mais cette exception répondrait à la volonté de Paris de ménager ses relations avec Libreville au moment où Ali Bongo montre des signes d’agacement envers la France (lire). La conseillère Afrique de François Hollande, Hélène Le Gal, a encore téléphoné, dans la soirée du 3 juin, à l’ambassadeur du Gabon en France,Germain Ngoyo Moussavou, pour s’assurer de la participation effective d’Ali Bongo à cette journée.

La lettre du Continent (sous titrage de la Rédaction) 

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