Le 11 août 2025, le Tchad va célébrer le 65e anniversaire de son accession à l’indépendance. Le sénateur et chef de file de l’opposition, Pahimi Padacké Albert, a appelé à une gouvernance inclusive.

 

« Le 11 août est un jour historique, celui où le Tchad a accédé à son indépendance. Cette date nous rappelle à la fois notre fierté nationale et nos responsabilités face au présent et à l’avenir, qui reposent désormais entre nos mains », a déclaré Pahimi Padacké Albert.

 

Dans son allocution, il a tenu à rendre hommage aux héros tombés pour la liberté du Tchad, un pays qui, malgré 65 ans de conflits violents et latents, reste résilient. « C’est l’occasion de saluer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté. Malgré l’ampleur des défis, des progrès ont été réalisés », a-t-il souligné.

Cependant, il n’a pas manqué de pointer du doigt les obstacles persistants qui freinent le développement de la Nation. « Après 65 ans de souveraineté pour l’État, la souveraineté du peuple demeure minée par la mauvaise qualité des élections », a-t-il déploré.

Divisions ethniques, pauvreté, conflits intercommunautaires, injustices et inégalités persistantes continuent de fragiliser le tissu social. Selon lui, le peuple tchadien reste en quête d’une véritable indépendance, non plus face au colonisateur d’hier, mais face à ses propres gouvernants d’aujourd’hui.

Pahimi Padacké Albert propose que cette 65e célébration marque un tournant décisif. Il appelle à la conclusion d’un nouveau pacte pour une gouvernance plus inclusive, capable de fédérer toutes les diversités du Tchad. « Que ce 11 août 2025 soit le point de départ d’une meilleure gouvernance, qui inclut tous les enfants du Tchad pour le bien de notre peuple », a-t-il insisté.(TI)

Tchadanthropus-tribune

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