Au Tchad et surtout sous le régime de Deby, les études supérieures ou l’expérience administrative n’ont aucun poids. L’excellence est toujours piétinée par une élite parachutée de nulle part.

 

Deby n’a jamais aimé quelqu’un de plus intelligent ou de plus diplômé que lui. Au contraire il aime donner de promotion aux tocards, aux analphabètes, aux bouffons et autres béni oui oui, puisqu’ils sont beaucoup plus dociles et facilement maniable. Exemple les multiples nominations de Deby à ses fils et cousins analphabètes et semi-analphabètes dans les grandes institutions de la République.

 

En faisant un rétrospectif dans la sphère de notre administration centrale et territoriale, il ya de quoi à écrire. Au 21e siècle, il est inconcevable de trouver un membre du Gouvernement ayant de sérieux problèmes de lecture (…) Idem dans les grandes directions générales et autres institutions de la République rempli des gens parachutés par des décrets et créant la honte à l’administration tchadienne.

 

Certains de nos prétendus responsables ont des sérieux problèmes avec la langue de Molière, ne sachant lire correctement, ni écrire encore moins ne pouvant convaincre un auditoire. A qui la faute ?? Une faute partagée mais la grande responsabilité revient à celui qui les nomme, le sultan président Deby.

 

Ayant de multiples lacunes et carences dans l’administration beaucoup de nos responsables délèguent leurs pouvoirs à leurs subordonnés dans les grandes cérémonies ou autres rencontres de taille. Certains de  nos gouvernants ont parfois des problèmes avec les journalistes et autres presses audiovisuelles.

 

C’est pourquoi certains d’entre eux fuient leurs bureaux et les grandes rencontres afin de pouvoir échapper aux mailles des filets des journalistes curieux et véreux. D’autres font t’airent ces journalistes à  coup de CFA et ces derniers font leurs éloges et leurs jettes de fleurs au passage. De même, il est vraiment curieux de trouver un Cemga d’une armée nationale d’un pur analphabète. S’agissant de l’Administration Territoriale, c’est là où Deby prône la médiocrité.

 

Il est tout à fait inadmissible de nommer un gouverneur d’une région c’est-à-dire le représentant direct du chef de l’Etat dans une région d’un hyper analphabète (ex. Wadi fira (Mht Delio), Ennedi Est (Mht Saleh Brahim) tous deux (2) des généraux analphabètes, retraités et proches parents de Deby. Quant aux préfets, sous-préfets, les CB, les commandants des zones, les commissaires de police et autres délégués ne servent pas l’Etat mais ils se comportent en seigneur de la brousse et dictent leurs lois aux paisibles citoyens.

 

Du moment où les hautes autorités du sommet prônent la médiocrité, l’affinité et l’amateurisme, il est tout à fait normal et légitime que ces autorités régionales citées plus haut soient à la fois des aveugles et sourds (…)  Au Tchad l’excellence et l’intellectualisme ont perdu tout leur sens du moment où les grands intellectuels compétents, les techniciens et technocrates tchadiens sont dirigé  par une bourgeoisie médiocre faisant la honte du Tchad. Dans une République l’affinité et le favoritisme n’ont jamais donné de fruits.  Sommes-nous dans une République ? Deby est-il un vrai tchadien ? Pourquoi ternir autant l’image d’un pays ? Que des questions…                     

 

Journaliste de la presse locale.  

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