L’existence des régimes injustes et dictatoriaux, en soit ne pas surprenante ; pire est la passivité des victimes ; malheur à ceux qui servent l’injustice et la dictature. La situation extrêmement préoccupante du Tchad, nécessite plus de courage et de conviction ferme ; illustrons ces propos par l’exemple du juge Emmanuel DEUKEMBE.
Nos hommages sont immenses vis-à-vis de ce magistrat, qui héroïquement refusa de cautionner l’injustice. Très peu des fonctionnaires de l’Etat auront ce courage et cette détermination, rien que ça justifiera nos hommages au juge. L’appareil judiciaire dans une démocratie comme celle du Tchad, pourra normalement jouer un rôle crucial : morale et même juridique. Si les juges s’opposaient, Deby n’aura plus les mains libres pour piller notre pays et commettre des meurtres.
Le système coordonné par le despote lui-même, fait du Tchad, l’Etat le plus médiocre de la planète en matière de la démocratie, de la bonne gouvernance et du respect des droits de l’Homme ; eu égard à cette situation, le courage du juge Emmanuel mérite d’être salué et soutenu.
Le juge Emmanuel Deukembé ne serait peut être pas de confession musulman, il porte un prénom Chrétien, mais il a agit conformément aux versets coraniques. Dans les versets du Sourate 38 du Saint Coran que nous citerons, sont les recommandations d’Allah à ceux qui jugent, tous ceux qui portent une responsabilité au sein de l’appareil d’Etat.
 
18. Nous soumîmes les montagnes à glorifier Dieu, soir et matin, en sa compagnie, 
19. de même que les oiseaux assemblés en masse, tous ne faisant qu’obéir à lui [Dieu]. 
20. Et Nous renforçâmes son royaume et lui donnâmes les sagesses et la faculté de bien juger. 
21. Et t’est-elle parvenue la nouvelle des disputeurs quand ils grimpèrent au mur du sanctuaire ! 
22. Quand ils entrèrent auprès de David, il en fut effrayé. Ils dirent : « N’aie pas peur ! Nous sommes tous deux en dispute ; l’un de nous a fait du tort à l’autre. Juge donc en toute équité entre nous, ne sois pas injuste et guide-nous vers le chemin droit. 
23. Celui-ci est mon frère : il a quatre-vingt-dix-neuf brebis, tandis que je n’ai qu’une brebis. Il m’a dit : « Confie-la-moi » ; et dans la conversation ; il a beaucoup fait pression sur moi ». 
24. Il [David] dit : « Il a été certes injuste envers toi en demandant de joindre ta brebis à ses brebis ». Beaucoup de gens transgressent les droits de leurs associés, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres – cependant ils sont bien rares. – Et David pensa alors que Nous l’avions mis à l’épreuve. Il demanda donc pardon à son Seigneur et tomba prosterné et se repentit. 
 
Après la lecture de ce verset vous devez vous prosterner
 
 
25. Nous lui pardonnâmes. Il aura une place proche de Nous et un beau refuge. 
26. « Ô David, Nous avons fait de toi un calife sur la terre. Juge donc en toute équité parmi les gens et ne suis pas la passion : sinon elle t’égarera du sentir de Dieu ». Car ceux qui s’égarent du sentir de Dieu auront un dur châtiment pour avoir oublié le Jour des Comptes. 
27. Nous n’avons pas créé le ciel et la terre et ce qui existe entre eux en vain. C’est ce que pensent ceux qui ont mécru. Malheur à ceux qui ont mécru pour le feu [qui les attend] ! 
 
Existent-ils des juges musulmans et croyants ? Pourquoi se taisent-ils ? Croient-ils au pouvoir d’Allah ou d’Idriss Deby ?
 
HASSANE BOULAMYE Mahamat
 

1048 Vues

Il n'y a pas encore de commentaire pour cet article
Vous devez vous connectez pour pouvoir ajouter un commentaire