Certes, il ne sert  à rien de faire l’inventaire des bilans de ce régime, au pouvoir depuis vingt deux ans. Le monde entier sait ce qui se passe dans ce pays. Une « oligarchie militaro-ethnique » dirigée par le despote Deby, une misère morale et intellectuelle. Ces qualités morales et ses besognes politiques, font la honte de la nation tchadienne.

Le dictateur tchadien, est isolé des autres chefs d’Etats respectés, cherche par amateurisme à redorer son image. Le chef de bande immoral, prend comme cheval de course la guerre. En se croyant guerrier, le dictateur se ridiculise. Le peuple du Tchad n’a pas souhaité voir ses enfants mourir dans des conflits internes comme externes. Deby, le despote à la moralité douteuse, fait de ce phénomène, la guerre, un moyen d’expression politico-diplomatique. Ce nul, vraiment malheureux ! Les chefs d’Etat usent de leurs crédibilités politiques et sociales, de leurs bagages intellectuels, pour s’imposer au plan national et international.

Deby a affirmé à travers les  médias internationaux, qu’il n’a pas reçu une demande officielle du Mali ou de la CEDEAO ; a-t-il reçu une demande officielle ? Il n’a jamais été sollicité, ni par le Mali, ni par la France, ni par la communauté internationale ! Malheureusement, il croyait  utiliser le conflit Malien,  pour soigner son image ; en vain, le despote apparaît davantage amateur et ridicule dans ses turpitudes politiques.

Fatigué, malade, terrassé par l’alcool et l’insomnie, il s’enfonce, et son entourage enfonce le clou.  L’imposture politique qu’entretenait le despote, arrive à son comble. Nous avons tous compris, qu’il n’y a aucune vie démocratique au Tchad, il existe certes une caricature de la démocratie ; avec ses guignols, à savoir Lol Mahamat Choua, Saleh Kebzabo, Yorangar,  Kassiré, je ne peux citer que ceux-là. Ils n’ont aucuns reproches à faire à Idriss Deby, il s’éternise sur son fauteuil présidentiel et eux ; sur leurs misérables fauteuils de chef de parti.

L’alternance démocratique n’est pas seulement nécessaire au niveau de l’Etat, même au sein du parti, s’il s’agit de bâtir un Etat démocratique. Ceci, nos ainés, les misères politiques, ignorent. Ces dinosaures politiques doivent se retirer, même leurs états moraux  et physiques ne leurs permettent pas! Leurs besognes apparaîtront au grand jour ; du moment où le régime Deby n’est pas eternel. Le poids des injustices qui pèse sur le peuple, n’est pas l’œuvre du misérable Idriss Deby Itno, ils y a des complices et en têtes les sarcophages politiques ci-dessus cités.

La vérité est aujourd’hui considérée comme un mensonge, mais un jour elle triomphera !

Les opinions, considérants l’armée tchadienne, comme un cheval de fer du désert, n’est qu’un leurre. Cette armée qui a ébranlé les unités d’élites du Kadhafi n’est plus. Les membres, dans la plupart disparus, et les survivants sont dans la vie civile. Ces soldatesques dirigées par les fils du despote Deby ne peuvent jamais faire face à une force déterminée.

C’est la vérité incontestable, la milice ethnique de Deby,  n’a même pas pu faire face aux rebelles, la preuve est qu’ils étaient arrivés, le 02 février 2008, jusqu’à N’djamena. Ce qui c’étaient passé, à Abougoulem, Hadjer Marfeine, Abéché et  sur l’axe Massakory –Ndjamena, n’est pas de la fantasia, il y’a eu des violents combats ; les forces de Deby décrochaient sur tout les fronts.  Ceux qui font de l’armée de Deby, le fer de lance des forces africaines, se trompent bêtement, et sont bêtes les officiers en exil qui font l’éloge de l’armé de Deby et soutiennent ses actions.

Les tchadiens n’ont rien à faire au Mali, ils ont d’autres missions plus importantes au sein même de leurs territoires.

 

Mahamat Hassane Boulmaye

 

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