Depuis trois (3) jours, la télé privée de Deby (Télé Tchad et la RNT) ne font que la publicité en boucle des FATIM. Pourquoi autant de médiatisation pour une mission inachevée et désobéi par les soldats ?

 

Pourquoi autant de publicité dans une mission où tous les soldats sont mécontents de leurs chefs ? Pourtant le Tchad a assisté à plusieurs opérations de maintien de la paix telles que : Congo, Rwanda, Togo, RCA etc. mais celles-ci jamais médiatisé. Deby n’a qu’un seul objectif, faire autant de publicité pour le compte de son fils adoptif (MHT KAKA), dans le but d’honorer celui-ci de le légitimer mais aussi de le responsabiliser. Machiavélique qu’il soit, Deby veut aussi faire une diversion dans le but de calmer et mettre aux oubliettes les récents événements du 1er mai (massacre des citoyens et arrestation illégale des opposants). Deby a rappelé son fils pour incapacité sur terrain.

 

Certains soldats tchadiens blessés et ayant pris part aux combats au Mali nous affirment que MHT KAKA a déshonoré le nom du Tchad en prenant la poudre d’escampette à chaque combat. La plus grande partie du contingent tchadien est toujours resté au Mali. Ceux qui arriveront le 13 mai ne sont que douze véhicules sous la supervision du fils de Deby. C’est pourquoi Deby envoi chaque jours des véhicules militaires vers les lieux des FATIM juste pour agrandir les colonnes. Par la même occasion il veut aussi faire croire à la population que les FATIM sont de retour.

 

L’expérience a montré qu’une nouvelle situation peut cacher une situation antérieure. C’est la stratégie chère à Deby, dépassé par les événements du 1er mai, il veut à tout prix changer de sujet mais pour combien de temps ? Et à quel prix ? Les tchadiens se souviendront pour toujours de ces massacres du 1er mai, de ces humiliations des personnalités mais aussi de la presse muselée.  

 

Cependant, d’autres rumeurs des soldats mécontents laissent entendre qu’en ce jour du lundi 13 mai 2013, il y aura une autre situation similaire que celle du 1er mai. Si cela est vrai, un autre bain de sang des pauvres citoyens est à méditer. 

 

Un journaliste opprimé
Mathias Ben Djimadoumgar
               

 

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