Il y a des réalités qui assassinent. Hélas, dans la politique, le partage du gâteau se fait en catimini. Et les politiciens se lavent les mains devant leurs paisibles et innocents citoyens ou qu’ils sont et  ou qu’ils soient. Il n’y a pas longtemps,  lorsque le partage du gâteau n’était pas équitable aux yeux des  soient disant décideurs, l’Afrique en général a bougé. Le Tchad, n’est pas du reste. L’ouragan à tout ravagé à son passage. De Sankara à Seyni Kountché en passant par Hissein Habré pour finir à Houphouët Boigny.  Résultat, la dévaluation de franc CFA. Une fois de plus, les paisibles citoyens africains,  ont récolté les conséquences. Pour rappel, ces hommes ont géré leurs pays respectifs pendant au moins 5 ans pour les uns et plus ou moins pour les autres. Leur patriotisme et franc parlé ont agacé leurs anciens amis et alliés.

Ils ont tous été accueillis et marchés sous la cadence de leurs hymnes nationaux sur le tapis rouge de l’Elysée. S’il faut parler de leçon de moral, on l’a appris, si c’est une punition on l’a purgé. Jusqu’à quand et où le navire conduit par le sang et sacrifice de l’africain lambda s’arrêtera ? À l’exemple près, le Tchad, pays au centre de l’Afrique, avec au compteur, près de onze millions d’habitant d’où une superficie de 1. 284. 000 KM2. Le Tchad exploite son pétrole depuis 2003. Bientôt 10 ans, mais la capitale tchadienne  souffre d’un problème de délestage et d’insécurité sans précédent, le pays est compté parmi les pays le plus pauvres de la planète, sa population souffre de plusieurs maux, dont la famine, l’impureté de l’eau, les fonctionnaires sont mal payé, ses enfants souffrent de la malnutrition et qu’en sais-je encore.  De tout ce qui précède, le régime soutenu par la France s’est implanté depuis 23 ans. Un régime qui a pris place pendant  le règne de François Mitterrand, avant de passer par plusieurs présidents français, dont Jacques Chirac, Sarkozy et qui accompagne aujourd’hui Hollande pour son premier mandat. De ces années, le Tchad a enregistré que des histoires sombres. On peut citer, les massacres de l’ethnie Hadjaraï en 1991 par le regime, les Ouaddaiens en 1994, et aussi les disparitions de leaders politiques à l’instar de Bisso Mamadou, Abbas Koty, Bichara Degui, Ibni Oumar Mahamat Saleh, pour ne citer que ceux-là, mais aussi des défenseurs de droit  de l’homme ne sont pas épargnés.

Parmi lesquels, figure Maître Joseph Behidi et aussi l’étoile montante Moussa selgué. La liste est longue mais l’histoire est lourde à transporter et l’enfant du Tchad continue à ramasser les pots cassés au vu et au su de l’opinion nationale qu’internationale. Hier, le colonel Djibrine azene et colonel Djibrine Dessert,  aujourd’hui des milliers des victimes croupissent dans les cellules des locaux de services secrets de Deby.  Le  General Mahamat Kodo, le colonel Mahamat Bani, etc … à ceux-là, s’ajoute la nouvelle vague des détenus illégalement depuis 10 mois à la célèbre prison de Kobar, à Khartoum. Parmi ces personne dont leurs nombres à voisin les cinquantaines, figure le colonel Moussa Younous, commissaire aux armées du Front pour le salut de la république (FSR) et ancien comme secteur de l’union de force pour le changement (UFR). Abdelkerim Oumar, combattant du premier rang de FSR et ancien conseiller à l’état-major de UFR, Ali Hammad Daoud combattant aussi du premier rang de FSR et ancien Directeur de la Gendarmerie de UFR et aussi commandant Ahmat Doungous Com Chef de FSR et ancien Com OPS de l’UFR. Ces tchadiens sont tous des militants et sympathisants de la ligue de droit de l’homme et aussi croient aux organisations internationales qui interviennent dans le cadre humanitaire.  Est-il acceptable de laisser mourir ses personnes sans qu’elles réagissent ? Aujourd’hui, j’étais surpris de voir l’opinion internationale s’agitée sur la disparition d’une seule personne au Congo, alors qu’au Tchad, tout le monde sait la situation dans laquelle Ibni Oumar Mahamat Saleh est disparue. Tout le monde  sait que le soudan, arrête et torture les opposant Tchadien avant de les extradés vers le Tchad.  Les Tchadiens n’ont-ils pas droit à la vie ? Seul, les organisations internationales et la France peuvent répondre à ses questions….

Vivement, à la prochaine. 

Habib Saleh

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