Excellence, Monsieur le Premier Ministre J’ai l’honneur de venir par la présente porter à l’attention de votre haute et bienveillante autorité, des propositions visant à améliorer l’action gouvernementale en matière de gestion efficace des services publics de notre administration. En effet, il importe, qu’en votre qualité de Chef de gouvernement, vous puissiez intervenir judicieusement.

 

En procédant de cette manière, j’utilise le droit qu’il m’est accordé en ma qualité d’agent de l’administration publique, de proposer lorsque cela est nécessaire et exiger. Aussi, mes propositions viseront essentiellement les points suivants : Contrairement aux nominations passées, la votre s’est faite sur des bases totalement différentes. Votre compétence, votre longue carrière administrative et votre solide expérience ont été les qualités qui vous ont conduit là vous êtes et présidées à votre nomination le 25 janvier 2013.

 

Pour toutes ces raisons, vous constituez une exception par rapport aux gouvernements passés. Ces qualités exigent de vous rigueur, impartialité et responsabilité en ce qui concerne les décisions que vous aurez à prendre et aux nominations que vous ferrez. Chacune de vos décisions sera scrutée et vos choix seront jugés sévèrement. Aussi, par rapport à tout ceci, permettez-moi, excellence Monsieur le Premier Ministre, de porter un jugement négatif sur la constitution de la nouvelle équipe gouvernementale.

 

Ce réajustement ou cet aménagement que vous venez de faire récemment (le 19 février 2013) ne satisfait pas aux critères que je viens de citer. Car beaucoup reste à faire encore dans ce gouvernement. Monsieur le premier ministre chef du gouvernement je suis convaincu que vous n’aime pas le président de la république et je suis certain que vous étiez contre sa politique de développement rapide de ce pays. Si vous aimez vraiment le Président de la République et vous défendre sa politique en matière de bonne gouvernance pour ce pays déchiré par des guerres atroces, vous devez nommer des cadres compétents et expérimentés. Parce que le Président de la République ne peut pas à lui seul gérer ce pays de 1.284.000 km2, de 14.000.000 d’habitants environ et près de 200 ethnies, c’est pourquoi, le Président a besoin d’être aidé dans ses initiatives par des cadres érudits et expérimentés pour mettre a la tête du gouvernement. Ce dernier à son tour doit agir et répercuter auprès des membres de son gouvernement, dont chacun est capable de maitriser le département qui lui est confié. Ce qui est n’est pas le cas depuis l’arrivé du président DEBY au pouvoir jusqu’en nos jour c’est-à-dire de 1990 a 2013. . Il faudrait nommer des personnalités compétentes qui ont fait leur preuve à la tête de certains départements au lieu de nommer des ignares, des néophytes, des commerçants, des griots, des débutants politiques, des opportunistes et des vauriens.

 

C’est pourquoi, il faudrait des hommes tels que : Messieurs Ahmadaye Al-Hassane, Abderaman Salah, Rozi Mamaï, Ali Abderaman Haggar, Youssouf Aba Salah, Kassiré Koumakoye, pourquoi pas Ahmat Makaila Ramât. Pour ne citer que ceux-là et tant d’autres que vous connaissez sans doute leur compétence mieux que moi. Je suis certain que si votre gouvernement est composer de ses personnalités que je viens de vous citer le changement pour le développement, la lutte contre la corruption, le détournement abusive de bien public, le redressement reste évident. Et surtout n’agisse pas très vite si un ministre à soupçonner de détournement ou usage de faut, il faut se rendre compte de la réalité avant de prendre une décision totale. Prenez par exemple le cas de Ahmadaye Alhassan, à cause de deux (2) à trois (3) personnes qui sont contre lui et contre ses actions en faveur de la bonne gouvernance, il a été limogé puis arrêté, incarcéré pendant 10 mois, loin de ses petits enfants et de toutes sa famille, sans jugement et sans tenir compte de la réalité et de la procédure. Il a finalement été libéré, sans procès et discrètement parce que tout ce qu’on lui reprochait était en faite une toile d’araignée tissée par ces ennemis. Tout ressèment, Mht Béchir Okormi, a été dégradé et limogé parce que d’après des sources non concordantes, il aurait recruté mille (1000) agents de sa région à qui il aurait remis 50 véhicules pour aller en rébellion.

 

Okormi avait l’intention de promouvoir la politique du gouvernement en matière de protection de l’environnement et des Ressources Halieutiques. Pour mener à bien cette politique, il faut recruter des jeunes et les doter de moyens conséquents (voitures, armes et uniformes). Ces jeunes pourraient mieux assurer ce rôle que les vieux gardes forestiers qui en sont incapables. Cette intention de M. Okormi a été mal jugée et interprétée par des individus sans scrupules comme une volonté d’aller en rébellion pour les uns et sème des désordres pour les autres. Ces deux personnalités sont des cadres dévoués et compétents auxquels on a injustement terni le nom. Aussi, il faut se racheter en rétablissant ces personnalités sont capable de gère n’importe quel département ministériel. Mht Okormi, Ahmadaye Al-Hassane, Mahamat Saleh Annadif Ahmet Djidda Mahamat ont été accusé sans raison. Ce sont des mensonges colportés par des gens, appelés ‘’Lamy fortins’’ dont la seule spécialité est de porter des critiques, des contre-vérités à l’encontre des cadres intègres de ce pays. C’est pourquoi, je vous appelle à une vigilance par rapport aux « ont dits », par rapport à tout qu’on raconte de faux sur nos cadres et ministres. Que le Président de la République ne prête pas une oreille attentive à ces gens là. Je profite de cette occasion pour dire au président de la république d’éviter les « ont dits », tout cela est dû au « ont dits » car si le Président jugeait les responsables en cause par lui-même et non parce qu’on disait d’eux, il n’aurait pas eu tous ces arrestations arbitraires et limogeages sans fondements valables. Certes, il y a des ministres qui ont le profil du poste dans votre gouvernement tels que ceux de la fonction publique, du travail et de l’emploi, de la justice, garde des sceaux, des affaires étrangères, de l’assainissement public, de l’énergie, de l’action sociale, des infrastructures, de l’économie et ministre conseiller a la présidence de la république. Mais le reste à encore des choses à beaucoup apprendre.

 

Tel est l’objet de la présente lettre qui vous ait adressé. En comptant sur votre bienveillante compréhension, je vous prie de bien vouloir croire, Excellence Monsieur le Premier Ministre, en l’expression de mes considérations distinguées.

 

SALEH SOUGOUDI KELLEMI

 

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