Le contingent tchadien de quelque 2 000 hommes envoyé au Mali, où il combat avec les troupes françaises les groupes jihadistes dans l’extrême nord, fait désormais partie de la mission africaine dans ce pays, la Misma. C’est ce qu’a annoncé samedi devant la presse le chef d’état-major ivoirien, le général Soumaïla Bakayoko, dont le pays préside actuellement la Cédéao. Annonce faite à la fin, ce samedi à Bamako, de la réunion du comité des chefs d’état-major des pays de la Cédeao sur la crise malienne. L’une des principales décisions, c’est donc l’intégration des troupes tchadiennes au sein de la Misma.

 

Le Tchad ne fait plus bande à part, son contingent dans le nord du Mali intègre la Misma. Et dans le dispositif de commandement de ces deux forces, le pays du président Idriss Déby prend du poids. Le second poste de commandement adjoint de la Misma créé sera confié à un général tchadien. Les Tchadiens qui ne veulent plus être seuls sur le terrain surtout dans le grand Nord. Et pour les rejoindre, les pays qui ont déjà des militaires au Mali enverront à priori avant la fin du mois le reste de leurs troupes annoncées. Il reste encore plus d’un millier de soldats africains attendus et à part des pays comme le Burkina Faso, les retardataires sont nombreux.

Quel sera l’avenir des forces africaines ? La Cédéao souhaite la transformation de la Misma en mission de l’ONU avec la participation de pays comme la Mauritanie, pays voisin du Mali. Sous ce manteau des Nations unies il y aura plusieurs avantages. L’ONU, par exemple, a de grands moyens, surtout en ce qui concerne l’équipement militaire. Ensuite, si la force africaine devient onusienne, il devrait y avoir une meilleure coordination des actions sur le terrain. 

RFI

 

 
 
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