Ayant peur des rumeurs faisant état d’un imminent départ du PM, Emmanuel Nadingar prépare sa retraite et débroussaille son chemin des mauvais herbes. Après maintes réflexions, Nadingar inventa un concept qui n’a jamais existé au Tchad dénommé « Missions Cobra ». Le PM qui a plus durée du régime Deby ordonna son ministron de la Justice et de la moralisation de porter à la connaissance du public de la naissance d’une mission dénommée « Mission Cobra » le nom du fameux serpent venimeux. Ce qui fut fait illico par son ministron et le système de détournement de Nadingar commença avec force et énergie. Chaque sortie de son Excellence Emmanuel Nadingar vers les régions pour le compte d’une mission Cobra, Nadingar touche une somme de 400 millions de Fcfa en guise de frais de mission.

De même, les membres du gouvernement qui l’accompagne ont aussi leurs frais de mission, quel gâchis au pays de Toumai ? Pourtant l’UST prolonge sa grève et les fonctionnaires se plaignent de la cherté de vie et de leurs salaires modiques. Le fils de Bebidja, son Excellence E. Nadingar descend sur les chefs-lieux des régions en prophète et sanctionne comme il veut, qui il veut en séance tenante et devant les cameras. Dans chaque région Nadingar montre ses griffes surtout il sanctionne certaines ethnies en particulier les Gourane et les Zaghawa mais aussi les musulmans en général.

Pour Nadingar, ces gens (musulmans) sont des dangers publics et ils méritent ces sanctions. Durant leurs missions, les fonctionnaires relevés de leurs fonctions sont remis à la justice et leurs postes occupés par les proches de Nadingar et des autres ministres. Ainsi va le royaume de Deby avec Nadingar à son bord. Depuis sa naissance, la Mission Cobra n’a jamais versé aucun sou dans les caisses de l’Etat.

Finalement, quelles seront l’importance et la fiabilité de cette mission ? Plus grave encore, la fameuse « Mission Cobra » n’ose jamais contrôler certaines grandes institutions de la République remplis des grands détourneurs, des intouchables et des zélés telles que : les Finances, la Défense, la Présidence, les Grands Travaux, etc., finalement c’est deux poids deux mesures. Administrativement, les missions de contrôle (Cobra) doivent relever de la compétence du ministère de la justice et de l’assainissement public et non celle de la Primature, un vice de forme à outrance. A suivre      

La Rédaction du Groupe Intègre d’Internautes du Tchad (GIIT)             

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