Les soldats tchadiens dans leur soit disant mission d’interposition ont profité de la coupure des réseaux téléphoniques des zones occupées par les rebelles pour opérer des pillages systématiques. Ils récupèrent au passage tous les biens précieux (véhicules, motocyclettes diamants, or et argents liquides) des paisibles citoyens.  Quatorze (14) véhicules remplis des biens des centrafricains ont déjà traversés la frontière tchadienne. En plus de ces pillages systématiques organisés par les forces du mal (ANT), une vingtaine des femmes ont été violées dans les différents lieux de passage de ces sinistres mercenaires. Mais un cas d’un viol collectif de quatre (04) soldats tchadiens sur une fillette de 13 ans nous a marqué énormément. La pauvre mourante et sanguinolente,  couchée par terre est abandonnée sur la voie publique. Ces soldats mercenaires ont déjà montré leur intention de tirer sur ceux qui s’opposent aux pillages et aux viols.


Nous alertons l’opinion nationale et internationale qu’avec ces mercenaires tchadiens, nous sommes presque dans la même situation de ceux de Jean Pierre Bemba en 2002 qui avaient soutenu Patassé. Le Président tchadien est tombé dans le piège mortel du dictateur Bozizé. Avec ce comportement des mercenaires d’Idriss Deby en RCA, inévitablement son dossier ne tardera pas d’être admis sur la table de la CPI ou du TPI.  Automatiquement, Bozize et Deby seront décimés par la même maladie de Patassé ou de Bemba. En attendant, la victime est la population civile centrafricaine qui est quotidiennement maltraitée, pillée et violée par les mercenaires tchadiens. Humainement, nous nous posons la question de savoir pourquoi ce silence de la présence de ces forces du mal tchadiens et sans aucun mandat qui font subir aux civils des pures exactions extrajudiciaires ?  La présence de ces mercenaires n’est ni plus ni moins une aide d’un dicteur à un autre dictateur aux abois. Pourquoi ce silence complice des organisations internationales telles que : l’ONU, les USA, l’EU, l’UA, les ONG, le HCR  et en particulier celui de François Hollande. En coulisse, les SELEKA disent si jamais les mercenaires tchadiens tirent sur eux ou sur la population, ils extermineront tous les ressortissants tchadiens en RCA. Il y a lieu de grouiller nos esprits et organes de faire en sorte que l’année 2013-2014 ne soit pas comme celle du génocide de 1994 au Rwanda.    

 

Un militant de Droit de l’Homme en RCA

 
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