Le despote Idriss Deby, se sent menacer, décide d’organiser, une université d’été, de la diaspora tchadienne en Europe. Comble de ridicule à la Deby folle ! Ce qu’on appelle université d’été vient de la culture politique et militante de la République française ; les militants et militantes d’une structure politique où associative, se réunissent pour faire le point sur leurs activités, sur les événements internationaux et définir une position politique, et préparer leurs rentrés. Les universités d’été, s’organisent à l’intérieur du territoire national, dans une région ou une ville proche du courant, de la sensibilité organisatrice. Jamais, on organise une université d’été à l’étranger, peut être un forum social ; voilà une extravagante initiative à la Deby folle !

La majorité des tchadiens de l’Europe sont des opposants farouches au régime dictatorial d’Idriss Deby. Alors, comment le despote réussira t-il à convaincre, pour qu’ils puissent prendre part à cette ridicule initiative ?

Les opposants travaillent en arrache-pied, pour déclencher une transition, qui nous mènera vers des vraies élections au Tchad. Les nobles efforts patriotiques de l’opposition, dans son ensemble et l’avènement de la Gauche française au pouvoir, font trembler le despote, il voit le danger venir de l’Europe. Le président français, lors de sa campagne électorale avait promis : « de changer en profondeur les relations franco-africaines ». Le dictateur a donc peur, et il croit être plus malin en prenant de l’avance sur ce qui se prépare contre lui. L’opposition et l’ensemble des citoyens et citoyennes avaient vivement souhaités des sérieux pourparlers, avec arrogance et impolitesse, Deby avait refusé tout dialogue. Ceux qui sont rentrés avaient connus l’injustice et l’humiliation, car ils ont tout simplement oubliés les caractères lâches et immoraux de ce régime. Heureusement, il reste un noyau dur, en Europe et partout dans le monde, qui fait vibrer l’empire de l’imposture politique ; ceux là, ne participeront certainement pas, à cette initiative absurde, à la Deby folle.

Le dialogue devrait se faire, sous l’égide de la communauté internationale, avec l’ensemble des sensibilités politiques et associatives. Ensuite, se mettraient en place des mécanismes de transition pour arriver, pacifiquement et démocratiquement, à une alternative politique au Tchad. Toute autre forme de dialogue avec le dictateur, se sentira comme un marchandage, qui attire plus les amateurs de la politiques du ventre ; certainement pas, les vrais citoyens et citoyennes en lutte, contre l’injustice et ayant des vrais projets de société pour le Tchad.


Mahamat Hassan Boulmaye, résistant contre le régime de N’djamena

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