Ce qui est aujourd’hui pressent pour nous, révolutionnaires tchadiens, c’est l’unité politique et militaire condition évidente du départ de Deby sinon c’est toute l’Afrique qui est connectée par ce spectre de désolation que vivent aujourd’hui les centrafricains et les sud-soudanais dont les auteurs ne sont autre que Deby et El Béchir.

 
Les centrafricains n’avaient jamais compris et n’ont jamais écoutés ce que nous avons eu à leur déclarer depuis plus de deux ans et aujourd’hui le coup de Deby et El Béchir celui de mettre en péril les communautés  tchado-soudanaises dans ce pays qu’est la RCA a réussi. Ils ont planifié pendant huit mois le pillage et le massacre en RCA par des groupes recrutés dans les milices désœuvrées, les « Janjawid » du Darfour et l’est du Tchad pour non pas seulement combattre les rebelles tchadiens et soudanais en puissante émergence, mais surtout créer le climat de haines aux centrafricains contre les multiples groupes ethniques naturellement commerçants et hommes d’affaires venant du Tchad et du Soudan défavorables à la politique de Ndjamena et de Khartoum dont certains avaient déjà montrés leur hostilité à ces deux régimes .

  
Depuis 2002, 2003, jusqu’à nos jours des opposants à Deby tels que le FPRN ou FNT de Adoum Yacoub ou Feu Dr Al Haris, l’ANR de Mahamat Garfa sont partiellement passé dans ce territoire dont le départ de Patassé en est l’un des exemples ; n’oublions pas les rebelles Darfouri qui avaient à mainte reprise utilisé cet espace pour lancer de très importantes campagnes victorieuses contre l’armée d’El Béchir.

  
La situation actuelle de la RCA est très minutieusement montée par Deby en personne et les services soudanais de renseignement dont d’énormes moyens étaient déversés pour financer les multiples groupes de la SELEKA qui ont semés le chaos sur toute l’étendue de la RCA.

 
Ces éléments de la milice qui composent la SELEKA étaient endoctrinés par les deux régimes que leur mission était d’aller installer un musulman au pouvoir à Bangui et que tout ce qui appartient à ces communautés centrafricaines non musulmanes est un butin licite pour tout combattant.

 
Imaginez le résultat chers compatriotes africains ; des individus qui se sont illustrés dans la crise du Darfour en tant que criminels de guerre, sur ce que nous avons vu de nos propres yeux, et qui sont lâchés contre ce paisible peuple de la Centrafrique ; aidez moi je vous en prie à analyser,  ce que mérite ces deux régimes, et selon vous, quelle sera votre réaction si vous êtes chrétiens de la RCA ?

 
Voila mes chers frères la stratégie doublement réussie pour mettre à genou ce pays et créer un conflit interconfessionnel qui  compliquera la vie à cette minorité musulmane composée à quatre vingt pour cent (80%) d’étrangers essentiellement tchadiens qui détiennent presque quatre vingt(80%) pour cent des chiffres d’affaires de l’économie de la RCA et qui sont toujours soupçonnés d’être contre le régime de Deby pour avoir assisté les multiples rebellions qui combattent cette dictature depuis 1991.

 
Par conséquent, le soutien de Deby et El Béchir contre Bozizé n’est pas parce que, lui Bozizé se démarque de Deby mais c’est parce que la CPJP de Nouradine et L’UFDR de Djotodia sont arrivée à s’entendre et cette entente est notre œuvre depuis que moi et  mes hommes avons foulé la zone des trois frontières ; d’où Deby en est conscient que les opérations contre lui ne tarderont pas et c’est la fin de son régime.

 
Deby, comme il a  échoué à nous détruire, a jugé mieux récupérer ces différentes tendances politico-militaires par les conseils d’un haut responsable de ces mouvements agent double de Ndjamena et Khartoum,  afin d’arriver à bout de ce plan diabolique dont Djotodia, Nouradine et consorts ne sont que des pions.

 
Alors, la réaction des anti-balaka fit exécuter le plan sans qu’ils ne se rendent compte ; tuant tout musulman et détruisant tout ce qui leur appartient démontrant ainsi à la communauté internationale que le conflit est interconfessionnel, comme l’atteste Papa Djarma, le piège de Deby à François Hollande.

 
La démission de Djotodia est une solution pour ceux qui n’ont aucune connaissance sur ce stratagème ; les multiples chefs de guerre de la Séléka demeurent toujours en maitres sur le territoire ; et rétablir l’Etat de droit consiste avant tout à constituer une armée républicaine bref, reconstituer les forces de défense et de sécurité avec une pyramide bien équilibrée, contrairement à ces généraux, colonels et autres officiers analphabètes que regorge les FACA.

 
C’est pour vous dire qu’il ya aujourd’hui mille et une marge de manœuvre pour Deby de ne pas laisser ce pays ou les autres régions comme les pays des Grands Lacs avoir la paix tant qu’il ne quittera pas le pouvoir.   

 
Aujourd’hui, les banguissois sont dans la tourmente de la pénurie de toute nature et cela durera certainement des mois, entre temps les hommes d’affaires tchadiens qui ont regagné les bercails subiront ce qui leur est réservé par Deby pour leur indiscipline, comme tous leurs compatriotes qui subissent la loi du MPS depuis 1990 par la désappropriation de tout leur patrimoine sur toute l’étendue du territoire nationale.

  
En définitive, chers compatriotes et compagnons de lutte, il est temps de sauver notre peuple du Tchad et de l’Afrique en général, nous n’avons plus droit à l’amateurisme qui a toujours profité à Deby sur tous les fronts depuis qu’il a imposée sa dictature contre notre peuple.

 
Il est alors révolu de se contenter de chercher à se regrouper comme ce fut dans le passé à l’est du Tchad dont le clientélisme primait et le tribalisme avait gangrené toute la résistance qui s’était effondrée comme un château de carte, contribuant ainsi à la démoralisation de nos vaillants combattants qui avaient démontrés sans faille leur capacité de renverser cet empire fantôme de Deby.

VIVE LA REVOLUTION ;

VIVE L’AFRIQUE.

LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAICRONS.

COL TACHO AHMAT ADANO.

 

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