Barack Obama l’avait évoqué en juin dernier lors de sa tournée africaine. 47 chefs d’état ont été invités pour cette grand-messe qui aura pour thème central le développement.

 

C’est lors d’un discours au Cap, pendant sa visite officielle en Afrique du Sud que le président américain avait souhaité «ouvrir un nouveau chapitre dans la relation entre les Etats-Unis et l’Afrique». Il a donc lancé les invitations pour un sommet à la Maison Blanche les 5 et 6 août prochains. Sur les 54 pays africains, ils seront 47 à faire le déplacement de la capitale fédérale américaine. Les grands absents seront l’Egypte, la Guinée Bissau, le Soudan, Madagascar ou encore le Zimbabwe, parce qu’ils «n’ont pas de bonnes relations avec les Etats-Unis ou sont suspendus de l’Union africaine ». La présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, est également conviée à Washington pour ce sommet, a précisé la Maison Blanche. L’objectif de la rencontre étant « de renforcer encore les liens avec l’une des régions les plus dynamiques» du monde, a déclaré le porte-parole de Barack Obama, Jay Carney.

 
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Une première dans l’ère Obama


Ce sommet «
fera progresser les objectifs de l’administration en matière de commerce et d’investissement en Afrique (et) mettra en évidence l’engagement des Etats-Unis envers la sécurité de l’Afrique, le développement de la démocratie et de ses habitants», selon la même source. Sur un continent où la France, puis la Chine et aujourd’hui d’autres puissantes émergentes ont étendu leur influence au fil des décennies, les Etats-Unis se lancent ainsi dans une offensive diplomatique sans précédent.

Le président Obama a déclaré dans un communiqué se réjouir «d’accueillir des dirigeants venus de tout le continent africain dans la capitale (fédérale américaine) afin de renforcer encore les liens avec l’une des régions les plus dynamiques» du monde. Ce sommet «fera progresser les objectifs de l’administration en matière de commerce et d’investissement en Afrique (et) mettra en évidence l’engagement des Etats-Unis envers la sécurité de l’Afrique, le développement de la démocratie et de ses habitants», selon la Maison Blanche.

Les africains avaient reproché à Barack Obama, afro-américain dont le père kényan avait émigré aux Etats-Unis, de négliger le continent. Lors de son premier mandat, il n’avait quasiment entrepris aucune action d’envergure en direction du continent où il ne s’était rendu d’ailleurs qu’une seule fois pour une brève tournée. Pour son second mandat, c’est donc une dynamique nouvelle qui est en train d’être mise en place. E juin 2013, il a ainsi effectué une deuxième visite plus longue avec plus d’étapes et surtout, avait lancé l’idée de la création de ce cadre d’échanges avec les dirigeants africains.

 

Par Célia d’ALMEIDA avec AFP

 

 

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