L’École Tchadienne Internationale de Djeddah créée il y plus de deux décennies, par la colonie Tchadienne à Djeddah en Arabie Saoudite, et qui a déjà ses premiers bacheliers, est devenue un vrai pâturage réservé des Consuls généraux successifs, sans foi ni loi, qui se sont succédé à la tête du Consulat général du Tchad à Djeddah. Cette École dont la gestion est sous la supervision étroite du Consulat est fiancée à 100% par la cotisation mensuelle des parents d’élèves. Chaque parent paie de 30,000 à 40 000 CFA par enfant et par mois selon le niveau de l’enfant. Les parents qui sont en grande majorité des ouvriers s’acquittent très difficilement de leurs cotisations, vu le taux de chômage et de sous-emploi qui frappe la communauté tchadienne en Arabie. Par exemple, un ouvrier qui a en moyenne 5 enfants paie plus de 150 000 CFA au minimum. Au-delà des problèmes de statut dont souffre l’école elle à un problème de gestion très grave. L’école souffre déjà de suremploi des personnes qui n’ont rien à avoir avec l’enseignement des enfants, mais ils sont là tout simplement par qu’ils sont des parents du Consul ou de l’Ambassadeur. Par contre elle souffre d’insuffisance des enseignants qualifiés et sous rémunération des enseignants qui sont les piliers même de l’école.

Mais en état de cause la journée du 15 février 2013 a été une journée révélatrice. Ce jour-là le corps enseignant a déclaré une grève spontanée, première du genre. Hormis le fait que la grève était une grande première à l’école, mais elle aussi une action interdite en Arabie Saoudite. Ceci dit il y a une atteinte grave à la dignité des hommes et des femmes libres. Il y a un manquement grave ! Ce fait a éveillé ma curiosité qui m’a  poussé à mener une petite enquête. Mon enquête a révélé les faits suivants :


1.     La cotisation des parents s’élève à peu près à 300 000 riyals saoudiens par mois et que le salaire global mensuel du corps enseignant ne dépasse pas 80 000 RS.


2.     D’Ibrahim Moussa Imam en passant par Abdelkérim Koibro (un filou déguisé en diplomate) tous les Consuls généraux, à une exception près, qui se sont succédé à la tête du Consulat, ont impunément détourné l’argent l’école.

3.     Le Consul général actuel, un certain Al-Mastour –qui, à vrai dire, n’est pas du tout mastour (mais Mak Chouf), un bambin qui n’a aucune formation sérieuse, qui n’a aucun niveau en français (langue officielle au Tchad avec l’arabe) et qui est déjà impliqué dans une affaire de détournement des fonds destinés aux conforts des pèlerins ( cette affaire est déjà devant la justice  tchadienne), a fait ce que l’on peut très bien baptiser la mère de tous les détournements. Devinez avec moi combien il va détourner ? Il aurait détourné la bagatelle de 600 000 RS (plus de 80 millions de FCFA) et il a peine deux ans à ce poste ! aux dernières nouvelles il a même vendu, en connivence avec certains individus, l’École à une Algérienne, avec l’autorisation de qui je n’en sais rien, comme s’il n’y a pas d’État au Tchad. Il va sans dire que, cette Algérienne après avoir pris possession de l’École va taxer les parents Tchadiens encore plus chers et ça sera la fin certaine des études la plupart des enfants Tchadiens.  

4.     Si la situation n’est pas redressée dans les jours qui viennent, et bien l’École va s’arrêter, ainsi on met en péril la carrière scolaire des milers des enfants tchadiens.

Au demeurant, je demande aux autorités compétentes de mener une enquête approfondie sur ces affaires. Si les autorités compétentes songent à envoyer le COBRA, s’il existe encore, et bien pour cette école, elles doivent accompagner ce cobra d’un BOA, vu l’ampleur de  l’affaire. 

Zenal Abideen Hassan

 

      

 

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