Nous sommes venus en Europe pour expliquer notre vision et expliquer le sens de notre lutte. Nous sommes essentiellement démocrates, car si aujourd’hui l’on nous voit comme des politico-militaires, c’est parce que toute voie de dialogue avec le pouvoir d’Oumar Al-Béchir s’est avérée vaine. Nous nous sommes construit pas à pas, avant d’être ce mouvement solide dont on parle. Une lutte armée ne peut dissocier la politique de son aile armée. Les deux entités sont complémentaires pour asseoir un seul objectif. L’armée ne peut rien sans l’aspect politique et diplomatique. Notre mission diplomatique s’inscrit dans ce cadre.

 

Sur la question entre les relations jadis et les animosités actuelles entre le pouvoir d’Idriss Deby contre le MJE, ses leaders et le front révolutionnaire soudanais, le Dr Djibrine Ibrahim répond :

 

Nous n’avons rien contre le président Idriss Deby, et encore contre le peuple tchadien frère. Beaucoup de nos populations arabes dans le Darfour ont immigré depuis le Tchad jadis. Nous avons en commun plus de 18 tribus qui composent les deux pays. En ce sens, nous ne pouvons avoir des animosités entre les deux peuples frères. Mais nous disons à Idriss Deby de ne pas s’immiscer dans les problèmes intérieurs du Soudan. En aidant Oumar El-Béchir, un criminel recherché par le CPI, il devient complice des crimes et des atrocités commises par le régime autocrate de Khartoum contre le peuple soudanais.

 

En définitive, nous sommes au courant des activités subversives d’Idriss Deby contre les mouvements révolutionnaires soudanais et le MJE en particulier. Nous sommes au courant aussi que Deby prépare une opération militaire de grande envergure contre nos combattants, à cet effet, nous sommes résolus à lui dire que s’il vient s’immiscer dans nos problèmes, à l’intérieur du Soudan, il verra si nous sommes des hommes capables de défendre nos acquis ou pas…

 

Et c’est Deby qui perdra

La 2ème partie dans 72 heures.

    http://youtu.be/pqfPvtrXyQs

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