𝐋𝐞 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐦𝐞́𝐧𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐓𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞, 𝐝𝐞 𝐥’𝐔𝐫𝐛𝐚𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐇𝐚𝐛𝐢𝐭𝐚𝐭, 𝐌. 𝐌𝐚𝐡𝐚𝐦𝐚𝐭 𝐀𝐬𝐬𝐢𝐥𝐞𝐜𝐤 𝐇𝐚𝐥𝐚𝐭𝐚, 𝐚 𝐫𝐞𝐜̧𝐮 𝐜𝐞 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞𝐝𝐢 𝟓 𝐝𝐞́𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐮 𝐪𝐮𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐆𝐨𝐮𝐝𝐣𝐢 𝐀𝐦𝐚𝐫𝐚𝐠𝐨z𝐞, 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐞́𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐥’𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐄́𝐭𝐚𝐭. 𝐂𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐨𝐛𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐝’𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐚𝐫𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐫𝐚𝐬𝐬𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬.

 

Au cœur des échanges figurait le statut des parcelles du quartier. Contrairement aux rumeurs circulant ces derniers jours, le Ministre a précisé que la grande majorité des habitants de Goudji Amaragose ne sont pas concernés par une opération de récupération des réserves de l’État.

 

« Nous avons eu l’occasion aujourd’hui de clarifier notre position et d’expliquer la situation aux habitants de Goudji Amaragose qui se sont déplacés jusqu’au ministère. L’objectif principal est de préserver la cohésion sociale. Nous tenons à rassurer ces pères, ces mères, ces frères et sœurs : l’État n’a de problème avec personne. Notre seul objectif est de récupérer les réserves foncières qui appartiennent à l’État », a déclaré le Ministre lors de cette audience.

 

Le Ministre a également expliqué qu’un mécanisme a été mis en place pour reloger décemment les personnes concernées par l’opération Tawakalna sur un nouveau site aménagé, avec des titres fonciers en bonne et due forme. Il s’agit là d’une priorité du Président de la République. Malheureusement, lors des opérations de recensement, certaines personnes ont tenté de gonfler les listes en faisant venir des proches qui n’habitent pas le quartier, un comportement jugé inacceptable par les autorités.

 

À l’issue de la rencontre, les habitants, représentés par leur porte-parole, M. Alhadje Dida Hiseine Hasane, se sont dits satisfaits et soulagés par les explications claires du Ministre. Ils ont salué cette démarche fondée sur le dialogue et la transparence.

 

Cette audience constructive a permis d’apaiser durablement les tensions autour de cette question foncière sensible. Le Ministre et les habitants ont convenu de maintenir un dialogue permanent afin de garantir la sécurité des titres fonciers et d’éviter toute nouvelle source d’inquiétude dans la capitale.

Tchadanthropus-tribune

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