Entre l’honneur et l’argent, plusieurs responsables politiques tchadiens ont optés pour la deuxième hypothèse, une fameuse pratique qui ne dit pas son nom « dis-moi ce que tu veux et je l’exécute ». Cette parenthèse qui est incarné par les politiques du pays, ne laisse pas indiffèrent Emmanuel Nadingar.

Il y a de réalité qui assassine. A entendre, un premier ministre qui, en réalité devrait proposer un plan de sortie de crise face à la grève observée depuis quelques semaines par les centrales syndicales et qui suit la ligne directrice de sa mission. 

 

L’on assiste à une débâcle depuis un certain temps face aux paisibles fonctionnaires qui ne réclament que l’application de l’accord, fait en sa personne par le biais de son ministre de la Fonction Publique en 2011.

 

Chose qui laisse jusqu’à présent, les fonctionnaires tchadiens dans une misère totale.  Vivre pour souffrir ; tel est la sanction infligée par notre super premier ministre. Face à cet agissement anti humaine, une seule question qui nous vienne en tête. Peut-on se demander, si réellement ce Briviste  de premier ministre, est-il réellement conscient de ce qu’il fait ? A-t-il réellement la notion du gouvernement en tête ? 

 

En réponse, il y a plusieurs problèmes qui minent le bon déroulement de la nation, qu’il faut penser à y remédier et qui interpelle son gouvernement.  Notamment, la cherté de la vie, la douane, le stricte respect et la régularité du versement des impôts au trésor public, pour ne citer que cela. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, L’harmonisation entre Tchadiens a été ébranlé.

 

La cohabitation pacifique a été délibérément remise en cause et les Tchadiens sont dressés les uns contre les autres pour mieux les contrôler mais surtout les rendre facilement exploitables. Les écoles publiques, les hôpitaux, les services publics (eau potable, électricité, téléphone etc.…) continuent à n’être accessibles qu’aux privilégiés issus en grande majorité du clan du despote de N’Djamena et à ces disciples. Pire, une grande famine a menacé le Tchad et dont les ravages pourraient être comparable aux ravages  commis par la famine en Somalie. La comparaison ici est tout de même très saisissante.

Vivement à la prochaine.

Mahamat Saleh 

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