Dans un rapport de l’association Action Socio-Economique en Faveur des Femmes Démunies et Orphelins de VIH/SIDA (AFFOV), il ressort que les violences faites aux femmes rien que dans ces quatre quartiers de N’djamena, dépassent le barème rouge fixée par la communauté internationale.

L’Association a dévoilé ce jeudi 23 janvier 2014, le résultat de son enquête sur les violences faites aux femmes dans trois quartiers de la capitale tchadienne. Le rapport est accablant pour ceux qui pensent que le Tchad est sorti de l’ombre de ces phénomènes longtemps décriés par les Associations Défenseurs des Droits de l’Hommes.

Dans le rapport, il ressort que les violences faites aux femmes rien que dans ces quatre quartiers de N’djamena, dépassent le barème rouge fixée par la communauté internationale. Les types de violence physique les plus fréquents sont les coups de point (43%), les coups de pied (33%), les gifles (29%), les coups avec des objets (26%) et les blessures diverses. Pour les violences psychiques, on peut noter du rapport d’AFFOV que les injures sont de 40,2%, les menaces 34,9%, la peur 30,7%, les violences liées à la polygamie 23,3%.

Le résultat de l’enquête d’AFFOV va très loin en indiquant que, le viol semble être le crime le plus pratiqué par les N’djamenois, avec un chiffre important de pourcentage (34,7%) et l’inceste (5,7%). AFFOV rapporte que les filles et jeunes femmes sont les victimes principales des pratiques traditionnelles (mariage précoce, forcé …).

Ce que les tchadiens ne peuvent pas imager et ont de difficultés à avaler, est le cas des femmes instruites. Cette catégorie qui a le moyen intellectuel de se défendre, selon le rapport, représente la proportion la plus élevée des femmes les plus exposée à la violence. Le rapport d’AFFOV est accablant sur tous les points de vue pour un pays comme le Tchad qui fait le gendarme de d’Afrique.

Mahamat Ramadane

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