Après investigations et recoupements, les nouvelles recueillies depuis N’Djamena sont formelles. Le journal Abba Garde a subi des pressions et menaces sur sa distribution si l’article qui incrimine Mr Mahamat Saleh Annadif n’est publié.

 

Le monde de la presse sait que le journal en question est édité au Cameroun voisin avant de le distribuer au Tchad.

 
Le lundi 09 juillet 2012 vers 17, un rendez-vous particulier fut observé entre un représentant du journal Abba Garde et Ahamat Bachir l’actuel ministre de la Sécurité publique. Rien ne filtra de cette rencontre à deux. Dans la foulée, le même jour se trouvèrent en face à face le même Ahamat Bachir et Djiddo Abdoulaye Sabre Fadoul (le ministre de la justice et de la moralisation publique). C’est à partir de cette date que la machine anti Mahamat Saleh Annadif fut lancée. Le but est faire passer un message à Idriss Deby Itno, par un discrédit qui devrait paraître dans un journal de la place. Dans la foulée, il faut anéantir tout projet de voir Annadif 1er ministre puisque la rumeur enflait et le tout N’Djamena bruissait de cette rumeur tant bien que le concerné était encore à la prison de Moussoro.

 

Derrière alias Djiddo (le ministron genre docteur) et Ahamat Bachir, se trouvent solidaires plusieurs autres personnalités politiques qui ne veulent pas apparaître au 1er rang et que par décence nous ne ferons apparaître les noms. Il faut dire que dans cette jungle d’hypocrisie apparaissent des phénomènes qui attendent toujours Deby au tournant, le manipulent par des fausses informations, et arrivent à leurs fins en le montant contre tel ou un tel. Mais quoi que les noms, un de ces 4 pourront être édités si par nature le devoir d’informer s’imposait.

 

Il faut le dire avec assurance, Abba Garde a été menacé de non-distribution par le ministre de la Sécurité publique s’il n’obtempérait pas à la volonté de produire un article pompant Annadif et son passé, et cela de manière négative.

L’objectif premier est de casser cet engouement de sympathie autour de l’arrestation arbitraire avec vice de procedure d’Annadif, et de porter le message au 1er chef qui est Idriss Deby Itno sur la nature caricaturée de son ex-secrétaire général à la présidence. But recherché, Idriss Deby devrait faire attention de nommer Annadif 1er ministre d’un gouvernement où ils auront beaucoup à perdre. Deby devrait se mefier d’un Annadif aux multiples relations y compris parmi les cadres de l’opposition plurielle. Mais au-delà des facteurs manipulation, allons voir et mettre à nu les différents lobbys d’intérêts communs qui gravitent autour d’Idriss Deby Itno, qui l’induisent en erreur et souvent les faits  font que le peuple le rejette.

 

Le 1er cercle qui prend Idriss Deby en otage est composé de Hinda Deby Itno (son épouse), d’Ahamat Bachir (ministre de la sécurité publique et homme de paille sans vergogne), suivi d’Emmanuel Nadingar (le 1er ministre, agent d’un secrétariat dont il ne décide de rien et exécute ce que les autres décident ailleurs). Ce lobby s’occupe de placer aux postes de responsabilités les personnes que Hinda propose par le biais d’Emmanuel Nadingar. Un clientélisme à tout va… et sans limites.

 

Le 2e cercle est celui des manipulateurs zélés dont Abdoulaye Sabre Fadoul est le chef d’orchestre. Ce lobby (composé de 3 conseillers à la présidence, de quelques députés, d’un banquier, du ministre des Affaires étrangères, et celui de la sécurité publique) se retrouve souvent ensemble pour définir le plan de leurs basses œuvres, mais laisse toujours Djiddo Sabre au 1er plan. Il convoque, menace, intimide des hommes politiques et des cadres de l’état afin d’avoir une mainmise sur leurs dévotions à servir leur cause, et être les ambassadeurs de belles paroles auprès d’Idriss Deby Itno. Des millions de FCFA sont soutirés aux diverses personnes pour soit éviter une mission Cobra, ou encore acheter un silence quelconque, et tout cela sans qu’Idriss Deby lui-même ne soit informé.

 

Ces 2 cercles de lobby réunis ont eu raison de Mr Mahamat Saleh Annadif, en grugeant Idriss Deby Itno lui-même, car selon certaines indiscrétions depuis N’Djamena, le président lui-même aurait avoué à certains diplomates et Alioune Tine de la RADDHO qu’il a été trompé et abusé dans cette histoire. Mais les citoyens se poseront toujours la question à savoir pourquoi quand des individus abusent de la confiance d’un chef d’État, ils ne sont pas relevés ou révoqués ?

 

Sur Abba Garde, la menace de parution fut évidente, car ce journal produit et imprimé au Cameroun voisin est distribué à N’Djamena. Son canal de transport passe par le pont Nguéli, seul point d’entrée où il pourrait être bloqué s’il n’obtempérait pas à la volonté du 2e lobby. Un cas précédant eut lieu pour ce journal, et le manque à gagner s’est élevé à plusieurs millions de FCFA. Sous l’acharnement des 2 lobbys et voyant la rumeur d’un Annadif 1er ministre grandir au jour le jour, Abdoulaye Sabre Fadoul et Ahamat Bachir mirent leur plan en exécution. Ils auraient rétribué Abba garde à coup de millions de FCFA afin que le fameux article paraisse, ensuite une promesse ferme fut faite pour que la parution du journal ne subisse aucune entrave.

 

Voilà de manière résumée comment des responsables de l’état fonctionnent derrière leur allure policée, mais nauséabonde. Il nous a fallu faire l’investigation depuis N’Djamena et cela nous a prit beaucoup de temps afin de faire les recoupements et croiser les informations. Aujourd’hui, c’est ce qui nous paraît vraisemblable aux dires de nos sources, que nous remercions au passage.

 

Le Tchad est un pays qui progresse dit-on, là ou la liberté de presse a droit de cité, mais quand nous observons de près les méthodes mafieuses de ceux qui entourent Idriss Deby Itno, nous dirons sans rechigner que le régime tchadien est une dictature gangrenée de clientélisme, du népotisme et de la corruption. Si le 1er des Tchadiens veut que le Tchad émerge, et soit respecté, qu’il se détache des individus zélés et sans références aucunes.

 

Hinda a l’habitude d’imprimer tout article publié sur le net et va encenser son mari avec les écrits parus. Espérons qu’elle osera le faire quand il y a des choses vraies qui la mettent en cause.

 

À très bientôt.

 

La rédaction.

 

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