Tout semble s’acheter au Tchad, même l’honneur. De sources concordantes, il semble qu’au Tchad on vient de découvrir des lignées abbassides, descendant de la tribu Khoreich, du prophète de l’Islam Mohamed SAW, paix et miséricorde sur lui.

Quel est le Tchadien à même de gober une telle perfidie ?

Selon les documents envoyés à la rédaction, des attestations désignent des personnes bien identifiées comme ayant une lignée descendante du prophète. À l’observation, nous serions tancés de dire “ Blasphème “. En vérité tout est inventé, construit pour se payer une noblesse. Les familles chérifiennes illustrées dans les manuscrits sont très rares, y compris en Arabie Saoudite, là où les lectures des livres sont précises.

Permettez-nous d’en douter mesdames & messieurs, de ce i noblesse reconstruite à travers des manivelles nivelées et échancrées.

Permettez aux Tchadiens de se poser des questions quant à l’évidence de cette réalité, surtout que beaucoup de nos compatriotes connaissent les composites des familles à travers le Tchad.

La noblesse, quand on la revendique trop, elle vous rit au nez. Laissez -là s’installer en vous avec sa délicatesse soyeuse, où encore, quant elle mesure l’évidence de sa nature.

Selon nos sources, pour avancer ces documents, un plan machiavélique est mis en marche pour déposer le vrai sultan Ourada, et préparer un vassal. Ce vassal répondant au nom de Shérif Abdehadi Mahdi Abdehadi ben sultan Ali Dinar devra céder le jour venu le trône des Ouaddaïens aux usurpateurs des titres qui s’anoblissent actuellement.

 

 

 

 

 

 

 

Nos compatriotes en général, et nos parents et amis du grand Ouaddaï sauront se rendre à l’évidence et rétablir la vérité. Depuis des décennies, et les réferences bibliographiques, la lignée du Sultan Ourada émane depuis plus de 300 ans au début du règne de SA Ali Silek. La succession chronologique que soumet Usman Ibn Fod se divise en 3 périodes distinctes dont une partie résume la période mythique où l’ancêtre est Al Abbas, oncle maternel du prophète Mohamed SAW.

Mais si l’histoire régit ces entrailles, il ne faudrait pas s’y coller pour en tirer profit. Il ne suffit pas d’aller acheter une décence, même dans la poussière de N’Djamena, il faut être fier de comment Dieu nous a créé.

Il est toujours vrai que l’histoire est écrite par les vainqueurs épisodiques du moment.

Le grand Ouaddaï et ses fils ne méritent pas cette salissure.

Tchadanthropus-tribune

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