Les mines anti-personnelles posées par Idriss Déby continuent de produire leurs effets.

Les proliférations des cantonnât partout dans le pays, sans aucune consultation, n’ont ouvert et laissé des rancœurs béantes. À l’image de ce qui s’est passé dans la ville d’Abéché, plusieurs régions du Tchad ont subi les mêmes dysfonctionnements, les mêmes colères, et ne soyons pas surpris de voir d’autres feux de brousse dans le même genre.

L’absence fonctionnelle d’une autorité de l’État laisse la place à tous les débordements non maîtrisés.

L’annonce de l’intronisation d’un cantonnât Arabe Baní Halba prévue le 29 janvier 2022 devrait être un sujet de concertation entre les autorités traditionnelles de la ville. Quel que soient les inimités, le rôle revient à l’État de recadrer la cérémonie et de trouver les solutions pour que ces genres de débordements ne puissent avoir lieu.

Il a fallu attendre 35 blessés et 5 morts pour que l’État envoie 3 ministres (Justice, Sécurité, et administration du territoire) faire le tampon et calmer la situation « Si elle en était ».

Les autorités à prendre leurs responsabilités pour faire calmer les ardeurs des uns et des autres. Le ministre de la Justice envoyé sur place en pompier doit faire traduire les assassins des civiles qui manifestaient à main nue, même si ces militaires étaient en mission commandée et sur l’ordre régalien.

La population tchadienne est devenue celle-là qui ne peut revendiquer ses droits que chacun en fait ce qu’il veut. On peut les tuer, les maltraiter, mais tout baigne, le peuple, surtout lui, n’a pas droit au chapitre.

Tchadanthropus-tribune

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