Martin Inoua Doulguet sort de cette cabale grandie. La honte qui sévit en pleine figure se lit sur le visage des ceux qui lui ont valu la séparation abjecte du milieu familial, par simple méchanceté, et par la jalousie. Mais assez souvent on oublie que Dieu existe. Ce n’est pas en entretenant des fiches avec certains milieux du pouvoir, que des véreux connus et reconnus pour leurs arnaques, pensent pouvoir avoir la peau d’un jeune qui a encore toute la vie professionnelle devant lui.

Nous savons avec acuité qu’en embrasant la dénonciation de l’injustice, l’on ne se fait pas que des amis. Ceux qui pensent enterrer leur confrère pour exister se trompent parce que l’heure viendra où seul Dieu sait rétablir la vérité. Et l’une de cette vérité-là a été dite et lu de la bouche des juges, qui n’ont pas accepté cette fois-ci de courber l’échine, malgré les agitations de certains qui ont cru que leur pouvoir éphémère leur sied de bas étages.

S’il y a de remerciements, les premiers de poids vont en direction du jeune journaliste qui mesure ô combien la lourdeur de son travail, à sa femme et son fils qui malgré eux ont vu le père de famille arraché parce que simplement il a dit la vérité. Les remerciements vont aussi à l’endroit de son ami et frère Firmin, qui a su être dans l’adversité présente à toute épreuve.

Merci encore et encore à ses avocats, Tchadiens et Français pour leur détermination, aux nombreux activistes, organes de presse, blogs et sites, organismes comme RSF et la RADDHO. Nous faisons la différence entre ceux de la 25e heure qui viennent tels des rapaces faire de la récupération, car dans cette défense nous avions été là du début jusqu’à la fin, et rien n’est encore fini.

Car, la lutte pour la libre expression au Tchad est encore longue, parce que les ennemis des vérités sont toujours là tapis dans l’ombre entrain de vouloir souffler leurs venins.

Une démocratie, une vraie, puise son essence des organes de médias libres et indépendants, seuls régulateurs de la société. Notre pays pourra beaucoup y gagner, en n’envoyant pas des journalistes affirmés en prison, car leur place n’est pas là.

Bravo à toi jeune frère Martin Inoua Doulguet, pour ton respect, ta sincérité et ton courage. La route est encore longue. Tu triompheras toujours des ennemis tant que tu es dans la vérité et la justice. Une page sombre se tourne, une autre s’écrira par tes propres choix et la lumière qui y sera.

Tchadanthropus-tribune

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