Selon des sources auprès de la police judiciaire, les présumés accusés dans l’affaire de scandale de la SHT ont été présentés aux juges samedi dernier (23 juillet 2022).

Des officiers de la police judiciaire ont interrogé toute la journée l’ex-secrétaire particulier du PCMT Idriss Youssouf Boy, l’ex-DGA de la SHT Mahamat Taher Issa, et Mamadou Bass, le directeur général de ORABANK, un établissement de crédit basé au Tchad.

Les 3 personnes ont été impliquées dans un scandale financier, comptabiliser à plusieurs milliards de francs CFA, astucieusement détournés de la société des hydrocarbures du Tchad.

Il faut noter que le scandale a fait un grand bruit au-delà des frontières tchadiennes, et a choqué plus qu’un compatriote quand on connaît la précarité de la population tchadienne.

Arrêtées avec fracas et mise en scène, les 3 personnes sont poursuivies pour plusieurs chefs d’inculpation. Idriss Youssouf Boy est accusé par les juges de la Cour suprême d’enrichissement illicite, trafic d’influence et abus de fonction, chose qu’il n’a pas reconnue. L’ex-secrétaire particulier du PCMT est envoyé à la Cour suprême à cause de son statut lui requérant un rang de ministre.

Dimanche dernier (24 juillet), singulièrement l’ex-secrétaire particulier a été présenté à la Cour suprême qui lui a notifié les charges retenues contre lui. Il a plaidé non coupable.

Mais d’après d’autres sources, dans deux jours, vendredi 29 juillet, l’ancien collaborateur du PCMT a un autre rendez-vous avec les juges. On ne connaît pas encore les raisons, là aussi plusieurs hypothèses et scénarii sont avancés.

Toutefois, les mêmes sources avancent qu’il y a une frange des proches du pouvoir qui affirment, que si l’ex-secrétaire particulier du PCMT n’est pas présenté devant un juge, aucune personne issue des autres communautés ne se présentera devant un juge, si des tels cas sont constatés.

Parmi cette frange existent des gens qui ont d’autres agendas, et qui font de l’affaire Idriss Youssouf Boy un élément de pointe pour accabler le PCMT.

Il va sans dire qu’il existe au sein du pouvoir plusieurs lobbys d’influence qui aiment se promouvoir des sentiments d’injustices, de détournement de deniers publics au détriment de la majeure partie de la population. On en fait une fierté dans le vol des biens appartenant au peuple, on s’en enorgueillit, et on se pavane avec arrogance piétinant une population qui accepte les faits accomplis, et qui se contente de picorer sur des miettes.

Dans la société tchadienne, beaucoup vous diront «Allah Bass Sawa» explication, que c’est Dieu qui a voulu.

Faux, Dieu n’a pas dit qu’il faut accepter l’injustice.

Pauvre Tchad

Tchadanthropus-tribune

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