5 février 2025 #TCHAD #Afrique : Afrique centrale Des recalés au comité exécutif de la CAF préparent leurs recours.
Plusieurs candidats à une (ré)élection à la Confédération africaine de football ont vu leurs dossiers rejetés. Deux d’entre eux ont déjà saisi le Tribunal arbitral du sport de Lausanne, d’autres s’apprêtent à les imiter.
Sans adversaire face à lui, l’homme d’affaires sud-africain Patrice Motsepe devrait être réélu par les présidents de fédération pour un second mandat de quatre ans à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), en mars prochain. En parallèle de cette élection, la CAF doit renouveler les membres de son comité exécutif. Parmi la vingtaine de candidats, plusieurs, dont des candidats de poids, ont été rejetés par la commission d’investiture et sont en train de faire appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), situé dans la ville suisse de Lausanne.
Jean-Guy Blaise Mayolas, qui dirige la Fédération congolaise de football (Fecofoot), et MacLean Letshwiti, président de la Botswana Football Association (BFA) jusqu’en septembre dernier, ont ainsi saisi le TAS le 28 janvier en procédure d’urgence. Le premier a vu son dossier rejeté à cause d’une suspension de six mois infligée en 2015 par la FIFA, quand le second n’avait pas obtenu le parrainage de sa propre fédération. La candidature du Camerounais Seidou Mbombo Njoya, pourtant 4e vice-président de la CAF durant le premier mandat de Patrice Motsepe, a été rejetée pour la même raison.
« Manquement à l’éthique »
Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, a, lui aussi, appris le rejet de sa candidature au motif de sa condamnation par la CAF, le 5 juillet dernier, pour « manquement à l’éthique », après que l’ancien buteur et capitaine des Lions indomptables a signé un contrat avec la société de paris en ligne 1XBet (AI du 12/07/24).
Le président de la Fecafoot assure toutefois n’avoir toujours pas reçu la notification de cette sanction (AI du 11/04/24). Samuel Eto’o va probablement déclencher la même procédure que Jean-Guy Blaise Mayolas et MacLean Letshwiti. Son compatriote Seidou Mbombo Njoya devrait l’imiter.
